Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

mercredi 28 septembre 2011

Henderson mise sur les «small caps» japonaises

Yin-Young Lee, gérant chez Henderson, juge les petites capitalisations au Japon sous-évaluées

«Les petites capitalisations boursières japonaises sont attractives pour trois raisons. Elles sont sous-évaluées depuis des années. Elles figurent souvent hors du radar des analystes sales et donc peu couvertes. Elles sont sous-détenues par les investisseurs actifs sur les marchés globaux», relève mardi Yun-Young Lee, gérant de fonds auprès de Henderson Global Investors, société de gestion d’actifs basée à Londres, lors d’une conférence de presse à Zurich.

Par conséquent, une proportion importante (près de 70% des petites capitalisations japonaises) se traitent en bourse à des niveaux inférieurs à la «price to book value» (rapport entre la valeur boursière et la valeur comptable). Malgré la catastrophe de Fukushima, Yun-Young Lee n’estime pas que le Japon est disposé à investir massivement dans les énergies renouvelables. Plutôt que des acteurs purs, le tissu économique japonais est composé de grandes entreprises dont l’une ou l’autre activité est liée aux énergies vertes. Cela n’empêche pas le gérant de privilégier des acteurs de taille plus modeste.

«Parmi nos dix plus grosses positions (ndlr: du Henderson Horizon Japanese Smaller Companies Fund) figure Yamatake, société qui fabrique des systèmes de contrôle de l’air conditionné. Cette entreprise détient 70% de parts de marché au Japon dans son domaine. Son avenir est prometteur, car le renouvellement des installations permet d’économiser jusqu’à 40% de la consommation d’énergie. Or, après Fuskushima, ce thème est devenu un enjeu majeur pour les entreprises, la transition du nucléaire au charbon engendrant des coûts d’électricité plus élevés», explique Yun-Young Lee.

Génériques prometteurs

Outre les énergies renouvelables, le gérant de fonds mise aussi sur le secteur de la pharma. Il privilégie les entreprises qui ont une croissance structurelle. «Nichi Iko en constitue un exemple. Elle produit des génériques. Etant donné le vieillissement de la population, il existe une volonté de réduire les coûts de la santé. Cette entreprise constitue une opportunité d’investissement», souligne le gérant de fond. En dehors de la pharma et de la gestion électrique, Yun-Young Lee privilégie Opt Inc, société active dans la publicité sur Internet. «Ce segment croît, contrairement à la publicité sur d’autres formats», fait remarquer Yin-Young Lee.

Malgré des opportunités de placement et le retour à la normale, notamment pour le secteur automobile, le gérant de fonds souligne l’impact négatif du yen fort sur les entreprises exportatrices. «90% des sociétés au Japon sont des PME. Certaines souffrent et demandent aux politiciens d’agir», témoigne le gérant. Pour l’instant, les interventions de la banque centrale japonaise ont été très timides, malgré les pressions du Ministère des finances.

(Daniel Eskenazi - LeTemps.ch - 28/09/11)

La fiche du fonds sur le site Boursorama.
La fiche du fonds sur le site Morningstar.

jeudi 22 septembre 2011

"Avant de confier son épargne à un gérant de fonds, il faut étudier une multitude de critères"

Les gérants n’ont pas échappé au krach boursier. Pourtant, leur expertise reste indispensable pour qui veut miser sur des classes d’actifs « exotiques », assure Jean-François Bay, le directeur général de Morningstar France. Performances, volatilité, frais, montant des encours… il nous explique comment bien choisir une Sicav.

Capital.fr : Quasiment aucun fonds n’est sorti indemne de la chute des marchés. Quel est aujourd’hui l’intérêt d’investir dans une SICAV?

Jean-François Bay :
Lors d’un krach, il ne faut demander à un gérant de faire des miracles. En fait, tout va dépendre des objectifs de chacun. Si, par exemple, vous souhaitez seulement investir sur les titres du CAC 40, autant choisir un tracker, qui répliquera fidèlement la performance de l'indice. En revanche, si vous comptez miser sur des petites valeurs, des obligations haut rendement ou sur les marchés émergents, mieux vaut bénéficier de l'expertise d'un bon gérant.

Capital.fr : Sur quels critères doit-on se baser pour évaluer les performances d'un fonds ?
Jean-François Bay : Il ne faut évidemment pas se focaliser sur la performance à court terme, mais plutôt regarder les gains à 3 ou 5 ans, et les comparer avec ceux de sa catégorie. Etudier le comportement du fonds lors des chutes des marchés donne aussi une bonne idée sur la capacité du gérant à gérer les périodes de stress. A plus-value égale, mieux vaut aussi privilégier un fonds dont la volatilité est inférieure, cela témoigne d'une meilleure maîtrise du risque. De toute façon, avant de confier son épargne à un gérant de fonds, il faut étudier une multitude de critères

Capital.fr : Frais d'entrée, de sortie, de gestion, commissions de surperformance… comment s'y retrouver parmi tous ces tarifs ?
Jean-François Bay : Les tarifs des fonds sont transparents : tous sont mentionnés dans la fiche signalétique. Concernant les frais d'entrée et de sortie, mieux vaut être prudent avec un fonds demandant plus de 5% au total. C'est autant de performance qu'il faudra rattraper avant de pouvoir dégager la moindre plus-value. Du côté des frais fixes annuels, ils peuvent être considérés comme raisonnables lorsqu'ils sont inférieurs à 2% pour un fonds action, et 0,5% pour un dédié aux obligations. Enfin, certains ponctionnent des commissions de surperformance allant jusqu'à 20%. C’est cela peut paraître élevé, mais c'est parfois le prix à payer pour miser sur un gérant aux performances excellentes.

Capital.fr : Faut-il éviter les fonds dont les encours sont trop importants ?
Jean-François Bay : Le niveau d'encours n'est pas un problème, du moins pour les fonds investis sur des poids lourds de la cote. Par contre, pour les OPCVM spécialisés dans les toutes petites capitalisations, méfiance : lorsqu'il dispose de plus de 200 millions d'euros d'actifs, le gérant devra prendre d’importantes positions, et peut donc avoir du mal à se dégager de certaines valeurs si cela tourne mal. Evitez aussi les SICAV dont les encours sont inférieurs à 20 millions d'euros, car elles ne sont pas forcément viables financièrement, en raison des importants frais fixes.

Capital.fr : Morningstar note les fonds de 1 à 5 étoiles… comment réalisez-vous cette évaluation ?
Jean-François Bay : Tous les mois, un logiciel passe la cote au crible et compare les performances sur 3, 5 et 10 ans, ajustées de la volatilité et des frais. Ensuite, les notes sont réparties suivant une distribution mathématique : par exemple, sur 1.000 fonds, les 100 mieux classés se voient attribuer cinq étoiles, les 225 suivants 4 étoiles, puis 3 étoiles (350), 2 étoiles (225) et 1 étoile (100). Ces notes, qui ne prennent pas en compte le mode de gestion de l'établissement ou la personnalité du gérant, sont diffusées gratuitement. En revanche les analyses qualitatives et nos bases de données sont réservées aux professionnels via un abonnement.

Capital.fr : N'y a-t-il pas de risque de conflit d'intérêt avec les fonds que vous notez ?
Jean-François Bay : Nous ne sommes pas rémunérés par les sociétés de gestion, mais grâce à notre service payant, ce qui nous garantit une parfaite indépendance. Certes, certains gérants font partie de nos clients, mais nous vendons aussi nos abonnements aux conseillers en gestion de patrimoine, aux investisseurs institutionnels, aux courtiers...

Capital.fr : Certains fonds ne sont pas notés par Morningstar… pourquoi ?
Jean-François Bay : Nous ne notons pas les fonds garantis, dont les stratégies sont trop hétérogènes pour être comparées. Nous excluons tous les OPCVM qui ont moins de 3 ans d'existence, et ceux dont la gestion a été modifiée de manière importante récemment.

(Thomas Le Bars - Capital.fr - 21/09/11)

"Mieux vaut attendre quelques mois avant de se risquer sur les marchés émergents"

Les Bourses émergentes n'ont pas échappé au krach et devraient continuer à faire du yo-yo à court terme. Mais, entre la bonne santé financière de ces pays et des valorisations historiquement basses, ces régions retrouveront les faveurs des investisseurs, assure Simon Pickard, gérant du fonds Carmignac Emergents. En attendant, il a constitué un portefeuille ultra-défensif.

Capital.fr : 18% de baisse à Hong Kong depuis le début l'année, et même 20% en Inde et au Brésil… Les marchés émergents ont durement pâti du krach boursier. Comment l'expliquez-vous ?
Simon Pickard : Ce phénomène est classique : les Bourses des pays émergents sont plus volatiles et reculent donc plus fortement lors des phases de baisse. Les investisseurs étrangers préfèrent fuir le risque, ou ont tout simplement besoin de liquidités. Ils retirent donc massivement leurs billes de ces marchés, amplifiant leur chute. Les pays émergents pâtissent aussi des craintes sur la croissance. Le ralentissement de l'activité cette année et en 2012 ne les épargnera pas.

Capital.fr : Doit-on redouter une poursuite de la chute de ces Bourses ?
Simon Pickard : En cas de crise de liquidité ou de panique sur l'euro, des scénarios que l'on ne peut écarter actuellement, les marchés émergents seraient évidemment sévèrement touchés. Mieux vaut donc attendre encore quelques mois avant de s'y risquer. Mais, une fois passée la purge, il ne faudra pas hésiter à revenir, car à long terme, ils sortiront vainqueurs de cette crise. Les pays en voie de développement sont, pour la plupart, peu endettés, tant au niveau des Etats que des entreprises. Et les valorisations n'ont jamais été aussi attrayantes. En Chine ou au Brésil, par exemple, les actions se paient en moyenne 8 à 9 fois les bénéfices. Soit moins que le marché européen !

Capital.fr : Quel sera l'élément déclencheur du prochain rebond des marchés émergents ?
Simon Pickard : Lorsque le calme sera revenu sur les marchés, il faudra surveiller de près l'orientation des politiques monétaires. Les hausses de taux à répétition depuis début 2010 ont en effet plombé ces Bourses. Mais le ralentissement de la croissance mondiale devrait permettre de relâcher la pression sur les prix. D'ailleurs, certaines banques centrales commencent déjà à desserrer l'étau. C'est notamment le cas au Brésil, où les taux directeurs ont reculé pour la première fois depuis deux ans.

Capital.fr : Comment faites-vous pour limiter la casse ?
Simon Pickard : Nous avons constitué un portefeuille ultra-défensif, constitué à 40% de valeurs peu liées à la conjoncture, comme dans l'industrie agro-alimentaire. Nous avons aussi placé 5% de nos investissements sur les mines d'or, qui devraient mieux résister en raison du niveau élevé des cours du métal jaune. Enfin, nous couvrons une partie de notre portefeuille via la vente de contrats à terme sur indices.

Capital.fr : Evitez-vous certains pays trop risqués ?
Simon Pickard : Nous avons réduit notre exposition aux pays les plus dépendants des exportations, et donc du commerce mondial, qui ralentit. A l'inverse, nous privilégions les pays où la consommation domestique est solide, comme l'Inde, la Thaïlande ou l'Indonésie. Mais, dans l'ensemble, nous répartissons nos investissements sur presque tous les pays émergents, afin de diversifier le risque, tout en limitant le poids de chaque position à 3% maximum du portefeuille.

(Thomas Le Bars - Capital.fr - 14/09/11)

samedi 10 septembre 2011

Les méthodes pour sélectionner les "bons" fonds émergents

Même s'ils ont accusé le contrecoup des difficultés rencontrées par nombre de pays développés, les fonds de ces zones géographiques restent prometteurs.

Si, au cours des dix dernières années, les fonds émergents délivraient une nette surperformance par rapport aux fonds investis sur la zone européenne, les places émergentes ont plus récemment fortement subi l'onde de choc des marchés développés. Toutefois, au cours des trois derniers mois, les fonds émergents se sont montrés nettement plus défensifs que les fonds actions Europe.

(...)

La gamme de fonds émergents est large. Morningstar dénombre 380 fonds actions France, 525 fonds marchés émergents globaux, sans oublier des centaines de fonds émergents spécifiques. Sont ainsi recensés 142 fonds actions Europe émergente, 95 fonds Bric, 124 fonds actions Inde. Du côté des fonds obligataires, l'offre est plus limitée, mais largement suffisante. Tandis que l'on compte 523 fonds obligations euros emprunts d'États et privés, 268 fonds obligations internationales, on recense 243 fonds obligations marchés émergents, 136 fonds obligataires émergents en devise locale et 86 fonds obligations émergentes à dominante euro.

la suite de l'article : ici

(Bernard le Court - La Tribune - 09/09/2011)

vendredi 9 septembre 2011

Portefeuille : Renforcement

Pour le mois de septembre, j'ai renforcé cette semaine le fonds Odin Finland. L'achat s'est fait jeudi 8 septembre, à la VL de 437,78 euros.
Je n'ai pas trop attendu pour réaliser mon achat, étant donné le pessimisme ambiant qui atteint des sommets en ce moment ! Alors que tout le monde anticipe la fin du monde et surtout la fin de l'Europe, je suis certain qu'il est judicieux de renforcer ses lignes et d'acheter des actions sous valorisées...

mardi 6 septembre 2011

L’investisseur peut privilégier l’Inde parmi les émergents

L’inflation inquiète, la hausse des taux d’intérêt freine la croissance, alors que des affaires de corruption ont été révélées. Mais l’activité est soutenue chaque jour par des millions d’entrepreneurs.

Dans les économies émergentes d’Asie telles que l’Inde, la croissance se distingue par une évolution démographique favorable, une demande intérieure vigoureuse et un système bancaire sain. Néanmoins, on constate ces derniers mois l’apparition de plusieurs facteurs cycliques défavorables: l’inflation persistante et le resserrement des liquidités freinent les investissements et la croissance.

En période de volatilité des matières premières, l’Inde est exposée à la fois sur le front public et privé. Les caisses de l’Etat sont plombées par la hausse des subventions, alors que les ménages peinent face à l’augmentation des dépenses de base. Tandis que la fièvre inflationniste trouve son origine dans le renchérissement des denrées alimentaires et du pétrole, l’état médiocre de l’infrastructure et les coûts logistiques élevés aggravent le problème. De plus, l’inflation n’est pas seulement liée à l’offre. Elle se nourrit également de l’amélioration rapide du pouvoir d’achat de la classe moyenne. L’absence de ralentissement conjoncturel a généré des difficultés à recruter une main-d’œuvre bon marché, s’ajoutant ainsi aux pressions inflationnistes.

Consciente des risques de surchauffe menaçant la stabilité économique, la banque centrale indienne a finalement réorienté ses priorités, passant d’une politique pro-croissance à une politique anti-inflation. L’accélération du resserrement monétaire a considérablement accru le coût du financement pour les banques et les entreprises : ces dernières rationnent leurs investissements, la demande de crédit ralentit et, avec elle, l’activité économique.

Parallèlement, l’Inde voit ressurgir ses démons du passé sous forme de scandales liés à la corruption, d’un calendrier des réformes timide et d’un développement poussif des infrastructures. Dans la plus vaste démocratie du monde, la liberté de la presse s’est affirmée récemment en révélant plusieurs affaires de corruption et de carences gouvernementales flagrantes, notamment lors de l’octroi des licences télécoms ou à l’occasion des récents Jeux du Commonwealth.

En termes de réformes économiques, les observateurs semblent d’accord sur le fait que l’Inde est plus avancée que son voisin chinois. Le compte de capital s’ouvre peu à peu, conséquence des besoins considérables de financement des infrastructures. L’Inde possède également un système bancaire privé, le marché, et non l’Etat, fixant le prix de l’argent et l’allocation du capital. Le crédit peut ainsi être orienté vers les ­consommateurs et non vers les entreprises gouvernementales.

L’Inde s’est montrée défaillante en termes de dépenses infrastructurelles, limitant le rythme d’industrialisation du pays durant la dernière décennie. Aujourd’hui, des initiatives conjointes du secteur public et du secteur privé réalimentent l’optimisme. Malheureusement, la hausse des taux d’intérêt réduit les rendements tandis que les responsables de projet et la main-d’œuvre qualifiée font encore défaut. Les dépenses infrastructurelles annuelles représentent toutefois un montant de 80 milliards de dollars.

Concernant l’économie rurale, les améliorations se font déjà sentir mais leur évolution est encore aléatoire. Certes, d’une part, les réformes du travail aident à la progression des revenus : la diversification des cultures, les technologies utilisées et les prix minima fixés ont accru les rendements. Mais, d’autre part, la production reste limitée par les faibles investissements et des problèmes logistiques. La croissance du pouvoir d’achat des agriculteurs est néanmoins déjà remarquable avec des répercussions dans de nombreux secteurs, notamment la demande de véhicules, en plein essor dans les zones non urbaines.

Soutenues par un solide esprit d’entreprise, un marché libre d’une valeur de 460 milliards de dollars et un régime politique démocratique, les perspectives indiennes sont à l’échelle du pays : considérables. Malgré des carences dans l’infrastructure et une crise inflationniste, les fondamentaux sont solides et l’activité est soutenue quotidiennement par des millions d’entrepreneurs qui catalyseront la montée inexorable de l’Inde vers le leadership économique de la région.

(Vincent Lagger / gérant de fonds Equities Asia Swiss & Global Asset Management - leTemps - 05/09/11)

samedi 3 septembre 2011

Crise européenne : miser sur la valeur, et non sur les marchés (Franklin Templeton)

"Depuis le début de l'année, les investisseurs sont préoccupés par la crise de la dette souveraine européenne, à juste titre. Cependant, la volatilité qui s'en est suivie sur les marchés nous semble en grande partie excessive. Ce contexte macroéconomique rappelle une discipline d'investissement, qui consiste à privilégier la valeur, et non les tendances du marché ou les perspectives économiques. Par exemple, toutes les sociétés européennes ne sont pas exposées équitablement à la crise", note Gary Motyl, directeur de l'investissement chez Templeton Global Equity Group.

"Nous privilégions donc celles qui sont tournées vers l'international, qui génèrent des revenus aux sources géographiques variées et qui ne dépendent pas à l'excès d'un pays ou d'une région. La plupart d'entre elles n'ont pas encore annoncé de coupes drastiques dans leurs programmes d'investissements ou d'expansion mondiale, et la plupart affirment qu'elles maintiendront leurs dividendes."

"Selon nous, les investisseurs qui dédaignent systématiquement les perspectives des sociétés européennes pourraient manquer des occasions de s'exposer, à prix cassés, à certains leaders sectoriels mondiaux. De manière générale, les marchés ne font pas la distinction entre les sociétés implantées mondialement et celles qui sont plus vulnérables à la faiblesse de l'économie européenne."

"Selon nous, la plupart des leaders sectoriels mondiaux basés en Europe (qui possèdent des positions dominantes sur les marchés internationaux, des bilans solides, une trésorerie viable et des perspectives bénéficiaires attrayantes) ne dépendent pas trop de marchés en difficulté comme l'Italie ou l'Espagne. L'analyse détaillée du chiffre d'affaires et du résultat de certaines multinationales européennes nous a permis d'identifier certains acteurs relativement à l'abri des événements survenus à la périphérie de l'Europe."

"En 2012, ces entreprises n'enregistreront pas des bénéfices aussi dynamiques qu'en 2010 et 2011. Cela dit, les titres de la plupart d'entre elles ont été pénalisés injustement par un marché préoccupé davantage par l'actualité macroéconomique que par les perspectives à long terme de chacune d'entre elles. Comme toujours chez Templeton, nous continuons de préférer la valeur aux tendances et perspectives."

(AOF - 02/09/11)