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Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
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En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

mardi 30 novembre 2010

Investir dans l'or équivaut à souscrire une assurance

Voici un petit article assez simpliste, mais qui mérite d'être lu avec tout ce que l'on entend en ce moment à propos des défaillances d'Etats !
Je pense qu'il est utile d'avoir pour soi quelques piécettes en or, on ne sait jamais...
De la même façon, il est toujours préférable d'acheter des biens de qualité et durables qui vaudront quelque chose dans le futur (même après les avoir utilisés des années) plutôt que de consommer du jetable !
Donc au revoir les écrans plats, les portables, et bienvenus aux jolis meubles en bois par exemple !)

CPoR Devises, premier intervenant sur le marché de l'or physique d’investissement en France, lance aujourd'hui des "lingotins", de petits lingots allant de 50 à 500 grammes. L'objectif : offrir la possibilité à un plus grand nombre de particuliers de placer une partie de leur épargne dans le métal jaune, et leur permettre ainsi de profiter de la hausse des cours, qui ont récemment atteint de nouveaux records. Explications avec le P-DG de la société, Jean-Pierre Djian.

Capital.fr : CPoR annonce aujourd'hui le lancement de "petits" lingots d'or d'un poids compris entre 50 et 500 grammes. Coup marketing ou réponse à une vraie demande ?
Jean-Pierre Djian : Entre le Napoléon, qui vaut environ 180 euros, et le lingot, qui, avec son kilo, cote plus de 32.000 euros, l'offre en or physique pour les particuliers est trop limitée. C'est pour permettre à un plus grand nombre d'épargnants de diversifier leur patrimoine en investissant dans le métal jaune que nous lançons ces "lingotins" qui commencent à 1.600 euros. La demande est réelle, car depuis 2008 la typologie des clients évolue. Avant la crise financière, l'or était considéré comme un placement de père de famille, aujourd'hui le public rajeunit.

Capital.fr : Permettre au plus grand nombre d'investir dans l'or n'est-il pas le signe qu'une bulle est en train de gonfler ?
Jean-Pierre Djian : Je ne crois pas à cette idée de bulle, car en face de la demande, il y a un actif. L'or n'est pas virtuel. De plus, cette hausse est logique, les investisseurs cherchant à se protéger d'un environnement économique trouble, marqué par des déficits abyssaux. Maintenant, je me garderai bien de prédire une poursuite ou non de la hausse. Pour moi, placer une partie de ses économies dans l'or équivaut à souscrire une assurance. Vous pouvez ainsi vous couvrir contre une chute du dollar, contre une résurgence de l'inflation. Par ailleurs, vous placez ainsi vos économies dans un actif physique, qui reste disponible même en cas de faillite d'un établissement bancaire, une sécurité que n'offre pas l'or papier, comme les trackers, les fonds or….

Capital.fr : Quelle est la fiscalité appliquée à l'or ?
Jean-Pierre Djian : Tout dépend si vous pouvez en justifier le prix et la date d’acquisition et montrer que votre facture est bien liée au produit d’or à vendre. Ainsi, si vous vendez des pièces dont vous avez héritées mais sans pouvoir apporter ces éléments, vous paierez une taxe équivalente à 8% du montant. Si en revanche vous avez une facture d'achat identifiant bien le produit or, comme ce sera le cas avec les "lingotins", vous serez imposés sur les seules plus-values, à hauteur de 28,1% et vous bénéficierez même d'un abattement de 10% par an au bout de la troisième année de détention. Donc, dès la douzième année, vos gains ne seront plus du tout taxés.

(Frédéric Cazenave - capital.fr - 23/11/10)

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