Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

mercredi 23 juin 2010

Country "PEG" Ratios

The PEG ratio is used for individual stocks as a valuation measure that factors in growth rates. It is calculated by dividing the company's P/E ratio by its growth rate. Many investors would rather own a company with a high P/E ratio and an even higher growth rate than a company with a low P/E ratio and an even lower growth rate. A PEG ratio of one or less is typically viewed positively.

A few years ago, we decided to apply the PEG ratio to various countries by dividing estimated GDP growth into the P/E ratio of the country's main stock market index. Many developed countries have low P/E ratios, but they also have low GDP growth, while developing countries may have higher market valuations as well as stronger GDP growth. Investors may find PEG ratios more useful than simple P/E ratios when determining asset allocations for various countries.

Below are the PEG ratios for 22 countries around the world. For each country, we use the trailing 12-month P/E ratio for the index shown as well as estimated 2010 GDP growth. As shown, Russia and China have the lowest country PEG ratios at 1.86 and 1.90, respectively. Russia has a very low P/E at 8 and decent estimated GDP growth at 4.3%. China, on the other hand, has a rather high P/E ratio at 19.24, but its GDP growth is also very high at 10.10%. The US is right in the middle of the pack with a PEG of 5.07. Our neighbors to the south rank just above the US with a PEG of 3.85, while our neighbors to the north rank just below the US at 5.67.

The US does have the best PEG ratio in the G-7, so US investors looking for developed country exposure might be better offer staying right at home. European countries have exceptionally high PEG ratios because of their mediocre valuations and low growth rates. Australia and Spain both have negative PEGs -- Australia because it has a negative P/E and Spain because it has negative GDP growth.



(Bespokeinvest - 22/06/10)

Des valorisations très attractives en Russie

Karine Hirn, fondatrice associée d'East Capital, maison de gestion spécialisée sur les marchés de l'Est et des Balkans, fait le point sur le potentiel des marchés de cette zone.

Le Figaro.fr / jdf.com East Capital mise en Russie, en Europe de l'Est et en Turquie. Quel sont vos récents arbitrages entre ces marchés au sein de votre fonds East Capital Eastern European Fund, qui est investi sur l'ensemble des marchés que vous couvrez ?
Karine Hirn Nous nous sommes renforcés sur la Russie, au détriment de la Turquie, qui était notre précédente conviction forte, et qui a en effet enregistré une belle progression. Mais nous estimons que les opportunités sur ce marché se tarissent, à l'exception du secteur bancaire turc, sur lequel nous demeurons surpondérés. La Turquie et la Russie constituent les premières lignes de notre fonds East Capital Eastern European Fund, pesant respectivement 12% et 62% du portefeuille. En revanche, nous gardons des positions stables en Europe de l'est. Ces pays se situent en phase de reprise et devraient revenir à la normale au cours du second semestre, certains étant plus avancés que d'autres, et quelques uns demeurant fragiles, comme la Lettonie et la Hongrie. Toutefois, les investisseurs commencent à revenir dans cette zone: au premier trimestre, l'Europe de l'est a concentré 25% des investissements des fonds émergents, alors qu'elle n'en attirait que 7% l'an dernier. Seuls les Balkans restent pour le moment à l'écart du rebond global des marchés observé au cours du premier semestre, faute de liquidités suffisantes sur le marché. Dans le contexte actuel de marchés, très volatiles, nous modifions fréquemment notre stratégie d'allocations d'actifs.

Pourquoi avez-vous accru votre exposition à la Russie ?
Ce niveau d'exposition à la Russie est un record. Le pays devrait afficher une hausse des bénéfices nets par action bien plus forte cette année que les trois autres grands pays émergents que sont la Chine, l'Inde et le Brésil. La progression attendue en Russie pourrait atteindre plus de 40%, selon le consensus, voire 80% selon les estimations les plus optimistes. Le prix des actions est très bon marché, avec un price earning ratio (PER) de 6, au même niveau qu'en 1999. La croissance de l'économie russe pourrait par ailleurs atteindre 5% cette année. Ce niveau reste inférieur aux taux de croissance que devraient enregistrer les autres grands pays émergents et à sa propre tendance historique de croissance, mais cette hausse du produit intérieur russe reposera sur des bases nouvelles, plus équilibrées. La reprise actuelle, impulsée par le plan de relance et un effet de restockage, va céder la place à une croissance fondée sur une modernisation de l'économie, qui permettra notamment de réduire sa dépendance aux cours du pétrole, et de diminuer son inflation. La transformation a déjà débuté, conformément aux exigences du président Medvedev. La consommation domestique tire d'ores et déjà la croissance russe. Elle génère en effet 74% du PIB. Les banques russes ont également surpris par leur résistance dans la crise. On estimait leur exposition aux créances douteuses à 40%, alors que les dépréciations ne se sont finalement élevées qu'à 10%.

Comment la Russie, la Turquie et les pays d'Europe de l'est sont-ils impactés par les problèmes de dettes dans les pays ouest-européens ?
Les problèmes de dettes souveraines dans la zone euro ont commencé à poser des problèmes dès le mois d'avril. Le marché ukrainien a ainsi dévissé de 27%. Les inquiétudes se concentrent sur les exportateurs: ils pâtissent de l'affaiblissement de l'euro, et voient leurs débouchés en Europe de l'ouest se réduire. Les pays d'Europe centrale commercent essentiellement au sein de l'Union européenne. La République tchèque, par exemple, enregistre 70% de son produit intérieur brut grâce aux exportations, dont beaucoup sont destinées à l'Allemagne.Les investissements directs étrangers qui affluent vers les pays est-européens fléchissent : Il n'est pas question pour le moment d'y fermer des usines, mais les projets de construction de nouveaux sites sont gelés. Troisième facteur d'inquiétude, les banques roumaines, bulgares et serbes sont très exposées à la dette grecque, et elles sont donc réellement menacées par un éventuel défaut de ce pays. La méfiance des investisseurs vis-à-vis de l'Europe de l'est est enfin accrue par les déclarations alarmistes malheureuses, comme celles du vice-président du parti au pouvoir en Hongrie, qui a pêché par manque d'expérience.

Qu'en est-il de l'endettement des pays de l'est ?
Les pays de l'est n'ont pas de problème avec leurs propres dettes. Ils ont déployé des efforts colossaux pour se désendetter lors de la période de transition économique qui a suivi la chute de l'URSS, et après la crise de 1998-1999. Cette crise, qui a conduit à la dévaluation du rouble il y a dix ans, a été bien plus grave pour l'Europe de l'est que ne l'est la crise actuelle. Des efforts drastiques ont été réalisés pour assainir les finances publiques dans les pays de la région, ce qui suscite l'admiration, y compris chez les investisseurs américains. La Russie, qui affichait alors une dette publique équivalente à 75% de son PIB, l'a réduite à 8% aujourd'hui, tout en préservant des réserves de devises d'environ 400 milliards de dollars. Et cette discipline budgétaire s'observe dans toute l'Europe émergente, qui affiche un niveau d'endettement de 40% du PIB en moyenne.

(Perrine Créquy - le Figaro - 18/06/10)

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (juin 2010)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

samedi 19 juin 2010

Les frais passés présagent-ils des performances futures ?

Regardez les frais avant de choisir un fonds

Parmi les 5 piliers du processus d’analyse qualitative de Morningstar figure le prix. C'est-à-dire le total des frais que l’investisseur dans un fonds va devoir payer. Nous avons pris l’habitude de comparer les prix lorsque nous faisons un achat pour un bien de la vie courante comme un téléphone, un ordinateur ou un appareil électroménager. En matière de fonds de placements, il n’en est pas de même.

Plusieurs raisons à cela : la première provient du fait que l’investisseur reçoit une performance nette de frais, et que lorsqu’il regarde les performances passées d’un fonds il se dit, à raison, que le coût y est inclus. Dans son esprit, un gérant qui a été capable de surperformer dans le passé mérite son attention, peu importe sa structure de frais puisque cette performance est nette.

Une autre raison du peu d’intérêt porté par les investisseurs aux frais provient du fait que ceux-ci sont parfois peu transparents et sont de plusieurs types. Alors que les fiches mensuelles des fonds, que l’on trouve plus ou moins facilement sur les sites des sociétés de gestion, affichent uniquement les frais de gestion appliqués aux fonds, une recherche plus approfondie dans les prospectus fait apparaître d’autres frais comme les commissions de mouvements, ou les frais de sur performance. C’est ici que la notion de Total des Frais sur Encours (TFE) ou « Total Expense Ratio » (TER) apparaît et doit être bien appréhendée par les investisseurs. Pour plus d’informations à ce sujet, vous pouvez consulter l’article : Ces très chers fonds

Que nous disent les frais sur les performances futures ?

« Les performances passées (nettes de frais) ne préjugent pas de performances futures ». Chaque investisseur connaît cet adage marqué par le sceau du bon sens. En revanche nous pouvons aisément comprendre que la structure de frais actuelle d’un fonds nous donne une indication sur le comportement de la performance future. C’est même la seule donnée quantitative connue à l’avance concernant l’investissement dans un fonds. Pour illustrer ce propos, nous avons mené une étude simple sur la catégorie Morningstar Eurozone Large Cap ». Nous nous sommes placés dans la situation d’un investisseur qui a pour information le TER 2004 des fonds et nous avons observé les performances annualisées sur les 5 années suivantes (de fin mai 2005 à fin mai 2010), du quartile le plus cher et du quartile le moins cher de la catégorie. Voici les résultats obtenus :


Les fonds les moins chers surperforment de 2,17% en rythme annualisé, les fonds les plus chers sur longue période.

Les frais de gestion jouent donc bien un rôle dans la performance future d’un fonds. Ce n’est bien sûr pas le seul aspect à prendre en compte avant de sélectionner un fonds. Notre méthodologie d’analyse qualitative évalue également les équipes, les processus d’investissement, la société de gestion dans son ensemble, et les performances obtenues par rapport aux risques encourus. Mais ce que l’on peut d’ores et déjà tirer comme enseignement de l’analyse des frais c’est qu’en règle général, un fonds pas cher n’est pas nécessairement un bon fonds mais qu’un fonds très cher est par définition un mauvais investissement.

(Alexandre Gillard - Morningstar - 16/06/10)

vendredi 18 juin 2010

Evy Hambro : « Le véritable cycle haussier de l'or commence maintenant »

Jusqu'où ira l'or ? La forte décote des compagnies minières va-t-elle durer ? Alors que les certitudes s'effondrent, Evy Hambro, gérant vedette des deux fonds les plus capitalisés au monde investis respectivement dans les mines et les sociétés aurifères, donne un point de vue précieux.

La montée des prix du métal jaune a-t-elle des bases solides ?

Bien sûr. Toutes les catégories d'investisseurs sont aujourd'hui friandes d'or : les fonds, les institutionnels et les particuliers. Cet actif est bien décorrélé de l'inflation, de la déflation et des autres grandes menaces qui planent sur la conjoncture économique mondiale. C'est une alternative naturelle aux dettes publiques. Son intérêt grandit dans plusieurs pays sur fond de crise de la dette souveraine européenne. Son prix est au plus haut en plusieurs devises. C'est la première fois que cela se produit alors que son prix en dollar grimpe depuis dix ans. Ce signal marque le véritable début du cycle haussier de l'or. Les investisseurs ne vont pas oublier si tôt la leçon que leurs aînés avaient apprise il y a longtemps sur la valeur intrinsèque du placement dans le métal jaune. Encore très faiblement présent dans les portefeuilles, il deviendra progressivement une composante habituelle des allocations d'actifs. Dans ce contexte très mouvant et porteur, ça n'a pas beaucoup de sens de fixer un objectif de prix. Tout est possible en termes de hausse des cours.

Où en est-on du côté de l'offre ?

La production minière peine toujours à augmenter. Le principal obstacle est représenté par des coûts de production relativement élevés. Pour qu'une nouvelle mine d'or soit rentable, il est nécessaire que le prix de l'once qui y est extraite excède 900 dollars. Ce qui restreint considérablement les opportunités de relever l'offre minière. La seconde grande composante de l'offre relevait jusqu'à il y a peu des ventes des réserves officielles des banques centrales, notamment européennes. Ce segment comptait alors entre 13 % et 15 % des disponibilités totales. Or, cette source s'est tarie car les banques centrales ont cessé de vendre de l'or, tandis que plusieurs de leurs homologues des pays émergents accroissent leurs réserves de change en ce métal précieux, à l'image de la Russie ou de l'Inde. Et il n'est pas exclu que les banques centrales des provinces de Chine ne soient en passe de faire à leur tour des achats.

Le compartiment des entreprises minières hors mines d'or est soumis à une forte pression baissière en ce moment. Quelles en sont les causes ?

En effet, en moins d'un mois l'indice global des 100 principales capitalisations du secteur calculé par HSBC s'est déprécié d'environ 25 %. Les poids lourds aux actifs localisés en Australie ont été plus sévèrement frappés. Autant les investisseurs sont attirés par les mines d'or, autant ils sont déçus par les autres mines. Pourtant, les marges bénéficiaires de cette industrie n'ont pas beaucoup bougé, demeurant élevées. A 2,8 dollars la livre, le cuivre a certes lâché beaucoup de terrain, mais ses producteurs n'ont rien à craindre car leurs coûts de production sont de l'ordre de 1,30/1,40 dollar la livre. Et que dire du minerai de fer, dont le prix spot en Chine est encore proche des 150 dollars la tonne alors que le coût moyen de production est d'environ 40 dollars ? Les liquidations des positions prises sur les valeurs minières sont excessives. Elles sont déterminées à la fois par la perspective de l'introduction en Australie d'une super-taxe sur les profits de ces sociétés, par la crise de la dette souveraine et par le resserrement des mailles du crédit en Chine. Or, l'issue probable du bras de fer entre le gouvernement australien et les sociétés extractives est un compromis. Quant à la croissance chinoise, elle n'est guère menacée. Le mouvement de fusions-acquisitions n'est pas achevé avec plusieurs opérations de grande taille en cours. La distribution de dividendes est attrayante. Reste l'inconnue de l'évolution de la crise de la dette souveraine...

Quelles sont les ressources minérales qui ont vos faveurs aujourd'hui ?

Nos paris n'ont pas changé par rapport au début d'année : le cuivre, le minerai de fer, le platine, le potasse et l'or. Je reste en revanche prudent sur l'aluminium, dont les stocks demeurent très importants.

Evy Hambro
Evy Hambro, directeur général et gérant de portefeuille, est coresponsable des investissements de l'équipe ressources naturelles de BlackRock. Il gère les fonds actions BGF World Mining, BGF World Gold ainsi que les deux trusts anglais équivalents (BlackRock Gold and General et BlackRock World Mining Trust). Le fonds BGF World Gold et BGF World Mining pèsent respectivement 6,9 milliards et 13,1 milliards de dollars. Evy Hambro cogère également le fonds alternatif Ressources Naturelles et gère un certain nombre de mandats dédiés.
Il a rejoint BlackRock en 1994, ce qui inclut ses années d'expérience au sein de MLIM qui a fusionné avec BlackRock en 2006.
Evy Hambro est titulaire d'une maîtrise en marketing obtenue avec mention en 1994 à l'université de Newcastle.

(Massimo Prandi - Les Echos - 15/06/10)

mardi 15 juin 2010

Europe on sale

Despite the gloomy outlook for European state finances and expectations of lower economic growth, Europe appears to be more exciting than it has been for a long time...

Rumour has it that Europe is not competitive and is losing ground to more dynamic economies – such as the USA. According to the World Eco-nomic Forum (WEF), such rumours are baseless. Each year, the WEF measures global competitiveness. These measurements form the basis for a competition index. According to this index, six of the 10 most competitive economies in the world are European.

Europe is competitive
While the USA has been its share of global exports fall from 17 to 11 per cent during the past decade, Europe has managed to maintain its 17 per cent share throughout the period. Of the 100 biggest multinational companies, Europe’s share increased from 57 in 1991 to 61 in 2009. The USA’s share fell from 26 to 19 companies (source: UNCTAD).
A study by consultancy firm Roland Berger shows that of the 3 000 biggest global companies, European companies’ increases in sales and profits were higher than those of both Japanese and American companies over the past decade. From 1998 to 2008, European companies’ profits grew by 13 per cent a year while those of US companies rose by seven per cent. A study by consultancy firm McKinsey also shows that the growth in total per capita value creation since 2000 has been higher in Europe than in the USA (measured as per capita gross domestic product).

Driven by globalisation
The above developments are driven by globalisation. European companies have seen the opportunities before their competitors outside Europe, they have adapted faster and have increased their export share sharply. If we look at Europe as one market, European companies’ export share is 39 per cent. In comparison, the Japanese and American companies’ export share is 30 per cent while it is only 20 per cent for companies in the emerging economies – Brazil, China, Russia and India. Perhaps this is enough to kill the myth that European companies are slow and not very adaptable and that they are losing ground to the “rest of the world”.

Overshadowed by the debt problems
The fact that European companies are driven are actually doing well in an international context is currently being overshadowed by the focus on national debt. This has also affected investor
confidence. A survey by Merrill Lynch shows that Europe is now the region in the world that investors avoid the most. The sharp weakening of the euro has helped to reinforce this – investors have sold European shares due to fears of further falls in the currency.

Discount sales, measured in financial ratios
The national debt problems and low level of confidence are reflected in the pricing of the shares. If we look at the pricing of European shares compared to earnings, European shares are priced at 11.3 times their estimated earnings in 2010 and at 9.5 times their estimated earnings in 2011. American shares are correspondingly priced at 12.4 times their estimated earnings in 2010 and 10.8 times their estimated earnings in 2011. In relation to book values, European shares are priced at 1.4 times their current book values, while American shares are priced at 2.5 times their book values. On top of all this, the European companies are expected to pay an average dividend of 3.9 per cent in 2010 compared to 2.8 per cent by American companies.

According to investment bank Morgan Stanley, European shares have historically been priced at 14.5 times their estimated earnings. Or to put it another way: European companies are currently priced at a 22 per cent discount compared to their historical average.

(extrait de la lettre du mois de juin - Odin - 10/06/10)