Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

mardi 31 mars 2009

Les gérants de Moneta AM distingués par Citywire

Plus d'un tiers des 100 gérants distingués par Citywire, soit 36 au total, travaillent pour des sociétés françaises.

Moneta Asset Management rafle les trois premières places du classement 2009 des 100 meilleurs gérants pour la France réalisé par Citywire.
Andrzej Kawalec, Romain Burnand et Thomas Perrotin figurent en effet tous les trois sur le podium. Le trio cogère les fonds Moneta Multi Caps (action France) et Moneta Micro Entreprises (action France pmc). Ils sont notés AAA par Citywire pour une excellente performance ajustée au risque sur trois ans.
Philip Dicken (action Europe pmc) et David Dudding (action Europe ex UK) de Threadneedle Investments apparaissent en quatrième et cinquième positions, suivi de Guy Monson (action International) de chez Sarasin.
Plus d'un tiers des 100 gérants distingués par Citywire, soit 36 au total, travaillent pour des sociétés françaises.
Parmi eux figurent notamment Pascal Riegis chez Oddo Asset Management, qui arrive en 13ème position avec les fonds Oddo Avenir Europe et Oddo Avenir Euro (action Europe pmc) et le fonds Oddo Avenir Cap fund (action France pmc). Lucile Loquès de chez Covéa est en 14ème position avec le fonds action américaine Boissy Actions. Phillipe Desourmont de chez SMA Gestion arrive en 18ème position avec les fonds Bati Entreprendre Euro et Bati Actions Investissement.
Concernant les groupes, le premier rang est occupé cette année par MFS International avec 4 gérants parmi les 100 meilleurs. Les trois entreprises françaises Moneta Asset Management, Carmignac Gestion et Aforge Gestion apparaissent en deuxième position avec 3 gérants dans le Top 100. Suivent Threadneedle Investments, Pictet & Cie, Jupiter Asset Management, Janus International, Franklin Templeton Investments et Fidelity International avec trois gérants également. L'analyse menée par Citywire suit la performance du gérant et non pas celle du fonds. La société d'analyse suit les gérants d’une maison à l’autre, ce qui permet une évaluation continue du 'track record' du gérant.
Le classement des meilleurs gérants 2009 a pris en compte plus de 1.200 gérants qui gèrent plus de 2.300 fonds commercialisés en France.

(Newsmanagers - 31/03/09)

vendredi 27 mars 2009

mardi 24 mars 2009

Les victoires des SICAV 2009

Les Victoires des Sicav font partie du programme des «Morningstar Funds Awards». L’objectif de ces Prix est de récompenser les fonds et les sociétés ayant réussi à obtenir les meilleurs résultats au sein d’un univers cohérent sur un an, 3 ans et 5 ans.

Vainqueur de la catégorie Asie-Pacifique : First State Asia Pacific Leaders A
(fonds présent dans le portefeuille Yayofonds)

Meilleur Groupe Gamme Spécialisée - Actions : Groupe First State Investments

Pour obtenir tout le détail des prix, cliquer sur le lien suivant : Les victoires des SICAV 2009

lundi 23 mars 2009

Focus - le secteur bancaire d'Europe du Sud-est

Le secteur bancaire d’Europe du Sud-est sous les projecteurs...

Ces derniers mois, de nombreuses banques ont été le centre d’attention des investisseurs alors que de mauvaises nouvelles continuaient de se propager depuis les États-Unis vers la plupart des régions du monde.

Parmi les mauvaises nouvelles l’on comptait la faillite de Lehman Brothers l’an dernier, les craintes de retraits massifs des dépôts, l’exposition aux « actifs toxiques », un endettement élevé assorti d’une capitalisation insuffisante, le gel des marchés du crédit et la hausse des coûts de financement, des inquiétudes quant à la qualité des actifs, et finalement, la nationalisation de banques au détriment des actionnaires. Les banques d’Europe du Sud-est présentent peu des caractéristiques mentionnées ci-dessus. Il existe néanmoins d’autres facteurs spécifiques à la région ayant un impact négatif sur le secteur. En conséquence, de nombreuses banques dans la région ont subi de sérieuses corrections et se sont comportées comme les titres bancaires sur d’autres marchés.

Quelques inquiétudes
Le degré plutôt élevé de participations étrangères, qui rend les banques de la région dépendantes de leurs actionnaires stratégiques étrangers, est l’une des inquiétudes concernant les banques des Balkans. En Roumanie, les participations étrangères s’élevaient à 88 % à fin septembre 2008. Le ratio est encore plus élevé en Croatie, où il atteignait 90 %, tandis qu'en Serbie ce chiffre atteignait 75 % à la même époque. Par contre, les actifs bancaires slovènes et turcs sont toujours dans une large mesure aux mains d’acteurs locaux.

En outre les participations étrangères sont assez concentrées et se résument à quelques noms, comme la banque italienne UniCredito, les deux banques autrichiennes Erste et Raiffeisen International, la Société Générale et une poignée de banques grecques. Les banques étrangères ont fourni la majeure partie des fonds requis pour alimenter les taux de croissance des crédits relativement élevés de ces dernières années. Alors que certaines banques étrangères ont dû être refinancées par leur gouvernement respectif et que les fonds se font rares et coûteux même pour les banques mères, la poursuite du financement de leurs filiales d’Europe du Sud-est constitue l’une des principales sources d’inquiétude. Le financement en provenance des banques mères connaîtra sans doute un déclin mais nous pensons qu’une chute soudaine est peu probable.

Les prêts en devises étrangères
La proportion élevée de prêts en devises étrangères dans certains pays d’Europe du Sud-est, associée à la faiblesse des devises locales, constitue un autre sujet d’inquiétude. En Roumanie à fin 2008, 58 % des prêts totaux avaient été réalisés en devises étrangères (principalement l’euro), alors que ce ratio (dont les prêts liés aux marchés des changes) s’élevait à respectivement 65 % et 67 % en Croatie et en Serbie (en septembre 2008). Les prêts en devises étrangères sont moins répandus en Turquie, en raison des mesures prises après la crise financière de 2001, et ne constituaient que 29 % du total des prêts à la fin 2008.

La contraction de l’économie anticipée pour cette année dans la plupart des pays de la région, ajoutée aux prêts en devises étrangères, exercera une pression supplémentaire sur la qualité de l'encours des prêts des banques. En fait, les prêts non performants ont déjà augmenté, particulièrement à la fin 2008. Les prêts enregistrés en tant que "perte" ou "douteux" ont crû de 116 % en 2008 en Roumanie, portant le ratio de ces prêts par rapport à l'ensemble des prêts du secteur à 6,5 %, contre 4,0 % à la fin 2007. Les prêts non performants ont vu leur nombre augmenter également dans le reste de la région et ont forcé les banques à augmenter drastiquement leurs provisions à partir du dernier trimestre l’an dernier.

Tous ces développements impliquent-ils qu’il faut exclure tout investissement dans les titres bancaires d'Europe du Sud-est ? Nous pensons que les risques du secteur bancaire de la région sont relativement élevés et sommes donc prudents vis-à-vis de ce secteur. Il existe cependant des investissements attrayants à évaluer au cas par cas. En outre, certains facteurs différencient positivement les systèmes bancaires d’Europe du Sud-est de ceux des marchés développés.

Tout d’abord, aucune des banques des Balkans n’a fait faillite ou n'a dû être renflouée par son gouvernement et la probabilité que cela se produise est relativement faible. En outre, puisque les banques de la région ne sont pas exposées aux « actifs toxiques », elles n'ont enregistré aucune perte importante découlant de réductions de valeur d’actifs au second semestre 2008. Bien au contraire, 2008 a été l’année des bénéfices record pour certaines banques de la région, en dépit d’un environnement difficile au second semestre. De plus, ces banques ont fait l’objet d’acquisitions plutôt que d’acquérir elles-mêmes d’autres banques et n’ont donc pas beaucoup de goodwill dans leur bilan risquant de subir des dépréciations dans le futur, ce qui exercerait une pression supplémentaire sur leurs bénéfices. Enfin, la capitalisation des banques de la région est généralement plus élevée que dans les marchés développés.

Les banques turques
Bien que tous les facteurs ci-dessus soient caractéristiques de toute la région, nous préférons évaluer le secteur bancaire et les banques de chaque pays individuellement, plutôt que de les considérer en tant que groupe. Les banques turques sont ainsi, à notre avis, relativement mieux préparées aux conditions économiques difficiles actuelles. En général, elles ne dépendent pas de banques mères étrangères, ont peu de prêts en devises étrangères et leurs encours de dettes sont principalement financés par les dépôts. En outre, elles sont mieux capitalisées que les autres banques de la région, avec un ratio actif/capital de 18,0 % à fin 2008, comparé par exemple aux 12,3 % de la Roumanie ou aux 13,5 % de la Croatie. Par ailleurs, en comparaison à d’autres pays d’Europe du Sud-est, les prêts non performants, bien qu’en hausse, sont moins élevés en Turquie, où ils représentaient 3,5 % des prêts totaux à la fin 2008. Cela ne signifie cependant pas que les banques turques sont insensibles à la crise financière actuelle et nous pensons que les bénéfices du secteur seront en baisse cette année. De surcroît, nous sommes d’avis que la résistance relative du secteur bancaire turc est dans une large mesure intégrée dans le prix, ce qui n’offre pour la plupart des établissements qu’un gain potentiel limité puisque les banques turques se négocient actuellement avec une prime par rapport aux autres banques de la région ainsi que celles de beaucoup de marchés développés.

En conclusion, nous pensons que 2009 sera une année difficile pour les banques en général, y compris celles d'Europe du Sud-est. Les financements demeurent rares et relativement coûteux, le développement des encours de dettes sera plutôt faible voire inexistant et les prêts non performants continueront d’augmenter durant l’année. Il est donc plus crucial que jamais d’analyser individuellement les secteurs bancaires et les banques de chaque pays de la région. Nous n’évitons pas complètement le secteur bancaire, mais restons prudents et préférons investir uniquement dans quelques établissements choisis dans la région.

(site East Capital - 23/03/09)

jeudi 19 mars 2009

Portefeuille : Renforcement

Pour le mois de mars, je renforce le fonds MEI Roemeneï en Bulgarije à la VL de 4,89 euros et le fonds MEI Rusland Midcap à la VL de 7,50 euros.
Tout ces achats sont bien sûr effectués dans une optique long terme, mais quand on voit la valorisation de certaines sociétés on se dit qu'il n'y a vraiment pas tant de risque que cela !
J'avoue ne pas être capable d'évaluer la valorisation des sociétés présentes dans les fonds que je possède mais je fais confiance aux gérants qui donnent de précieux renseignements lors des rapports mensuels.
Par ailleurs le récent rebond des marchés ne m'importe peu, mon unique but étant d'accumuler le plus de parts de fonds possible en ces temps incertains...

lundi 9 mars 2009

Moneta AM : Entretien avec Romain Burnand (mars 2009)

Entretien réalisé avec le journaliste Didier Testot sur www.labourseetlavie.com

le lien vers la vidéo

vendredi 6 mars 2009

Portefeuille : Achats

Suite au transfert du titre East Capital Explorer chez un autre courtier (maison East Capital pour ne pas la nommer !), j'ai vendu mes parts ECEX à 44,50 SEK pour en racheter le même montant à 38,30 SEK, prenant sans le vouloir quelques pourcentages au passage !

J'ai également procédé ce vendredi à un petit renforcement du fonds MEI Roemeneï en Bulgarije, au prix de 4,69 euros.
Le renforcement principal du mois de mars interviendra un peu plus tard.

Et puisqu'un graphique est beaucoup plus parlant, voici une illustration de la décote de l'action ECEX par rapport à la NAV du fonds (données site East Capital Explorer) :


(cliquer pour agrandir l'image)

jeudi 5 mars 2009

J. Lepage, Sextant PEA : "le rebond boursier sera violent"

Ce fonds de conviction de la société Amiral Gestion sélectionne des valeurs bien capitalisées et offrant de la visibilité. Le gérant estime qu'un rebond de 30 % à 40 % des actions est possible.

Signalant une certaine résistance, ce gain est toutefois fragile dans l'immédiat : "les mauvaises nouvelles vont continuer à tomber", estime Julien Lepage, gérant de ce FCP d'Amiral Gestion, principalement investi en actions européennes et capitalisant 72 millions d'euros.
En 2008, ce fonds de stock-picking a chuté de 58,3 %, tandis que l'indice CAC 40 perdait 42,7 %. L'explication réside dans une forte exposition aux valeurs de l'énergie (40 % du portefeuille), les responsables d'Amiral Gestion pariant sur un cours élevé du baril de brut à long terme. Le fonds a également souffert d'un choix marqué pour les petites valeurs (60 % du portefeuille).

Cependant, les inconvénients à court terme peuvent devenir des avantages sur une plus longue durée. "J'investis sur des valeurs que je connais bien, disposant d'une forte trésorerie et d'une bonne visibilité. C'est un socle de valorisation", indique Julien Lepage.

Parmi ses premiers choix figure ainsi Maisons France Confort, cotant actuellement 12 euros, tandis que le gérant prévoit "un premier niveau cible de valorisation" à 25-30 euros. Un autre de ses paris est 1000mercis : avec un cours représentant six fois le résultat d'exploitation, une trésorerie plantureuse et une croissance de 25 %, un objectif de cours à 30 euros lui paraît possible.
Dans les "big caps", Julien Lepage mise notamment sur Volkswagen, qui devrait sortir gagnante dans le secteur automobile, grâce à sa trésorerie et ses perspectives de résultats. Mais il investit par le biais de l'action à dividende prioritaire, sans droit de vote attaché, et valant près de dix fois moins que l'action ordinaire.
"Je sélectionne des sociétés bien capitalisées, qui devraient sortir gagnantes de la crise", affirme-t-il. Le gérant maintient globalement son pari sur l'énergie, après avoir toutefois cédé les titres les plus sensibles à un prix élevé du baril.
Il garde sa confiance dans les sociétés de services pétroliers qui disposent de contrats à long terme : notamment la norvégienne Fred Olsen Energy et TGS-Nopec. Ou encore dans une pétrolière hors-exploration comme Whiting Petroleum.

"L'investissement obligataire montre ses limites et l'immobilier ne baisse pas sensiblement, ce qui laisse entrevoir un retour des investisseurs aux actions", estime Julien Lepage.
Dans ce cas, le rebond du marché boursier pourrait être violent, de l'ordre de 30 % à 40 %.

(Jean-Philippe von Gastrow - Newsmanagers - 05/03/09)

mardi 3 mars 2009

Romania to become a honey pot for energy giants ?

The International Court of Justice in The Hague has settled the dispute between Romania and Ukraine concerning the maritime border between both countries. Since considerable oil and gas reserves were discovered in the area, both countries are arguing about the border. Both countries agreed not to exploit the reserves until the dispute had been solved. The decision of the court implies that several oil giants are now free to invest in the exploration of the reserves. The reserves are estimated at more than 100 billion cubic metres gas and over 10 million tonnes of crude oil. Companies such as Shell, British Petroleum (BP), Marathon Oil Corporation and LukOil have shown interest over the course of time in leasing blocs in the area.

The court awarded 80% of the area to Romania, which represents 9,700 square kilometres. In the short term Romania will organize tenders for the exploration of the area. Several oil and gas giants have already showed their interest in exploitation. The decision of the court comes at a very favourable time, considering the difficult economic circumstances Romania is experiencing at the moment. Exploitation can become an important catalyst of economic growth.

Fund comment
Investments in the oil and gas sector are traditionally overweighted in the portfolio of MEI – Roemenië en Bulgarije Fonds N.V. (RBF). Romania has a lot of mineral resources and this offers investment opportunities. RBF has a 6% stake in Prospectiuni, a company specialized in prospecting departments for oil and gas resources. Exploitation of the Black Sea area can become a significant boost of the company’s activities. The company’s current price-earnings ratio amounts 1.5. Recently the company appointed a new CEO and CFO. Both have extended international experience and can therefore play a significant role in the international expansion of the company.

Energy (infrastructure) offers also investment opportunities for RBF. Recent gas dispute between Russia and Ukraine, during which several EU members were shut down from Russian gas, again reiterated Western European’s dependency on Russian gas. Diversification in energy supply is therefore an important issue for the European Union. Recently Chairman of the European Commission Barroso announced its full support for the Nabucco project. The Nabucco project represents a new gas pipeline connecting the Caspian region, Middle East and Egypt with Central and Eastern Europe. A significant part of the 3,300 kilometers crosses Romanian and Bulgarian territory. For Romanian company Condmag, also part of RBF, the Nabucco project might result in a strong increase of orders. Recently the share price of Condmag has declined strongly, probably due to forced exit of a shareholder. However, the company has released strong financials last years. The current price/earnings ratio amounts less than 2, while price to book value is 0.3

Aforementioned clearly indicates the exceptional opportunities of the oil and gas sector in both countries. The fund management is of the opinion that investments in the sector are extremely important and offer a lot of opportunities. Therefore the sector will remain overweighted in the RBF portfolio.

(site MEI - 06/02/09)