Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

samedi 12 décembre 2009

5 points à prendre en compte pour apprécier un fonds - 1ère partie : la performance

Lorsqu’on investit dans un fonds, c’est souvent pour faire fructifier son capital. Et assez logiquement nous avons tous tendance à nous intéresser en premier lieu aux performances du fonds pour nous faire une idée de son intérêt ; même si on sait fort bien que "les performances passées ne préjugent pas des performances à venir"…

En réalité, il y a d’autres éléments à prendre en compte pour apprécier un fonds, la performance n’étant pas l’alpha et l’oméga d’une gestion mais bien un de ses aspects seulement, quand ce n’est pas simplement un épiphénomène.

Mais puisque nous avons peu ou prou tous l’habitude de nous pencher en premier lieu sur la performance, rappelons quelques principes de base qui permettent de mesurer la performance en connaissance de cause.

Court terme : attention à l’effet d’optique

Quitte à s’intéresser à la performance d’un fonds, autant le faire sérieusement. Dans ce domaine, il existe plusieurs écoles et différentes doctrines dont certaines nous semblent assimilables aux haruspices fouillant dans les entrailles d’un poulet pour essayer de lire l’avenir.

Premier conseil : ne pas se laisser obnubiler par les performances à court terme. Toutes les grandes classes d’actifs ont enregistré des progressions spectaculaires depuis le début de l’année. Mais on l’a compris : dans la majorité des cas ce n’est pas le fonds qui a enregistré d’excellentes performances, c’est la classe d’actifs dans son ensemble qui l’a porté.



D’autre part, une excellente année ou un mois d’exception peut faire suite à une période exécrable. Le fonds dont apparaît la performance sur le graphique précédent a fait 41% sur les 10 premier mois de l’année. Cela peut sembler séduisant mais il faut garder à l’esprit que l’année dernière il a lâché plus de 46%.

Ici il convient de rappeler que pour "éponger" une perte de 46% un gain de 46% ne suffit pas : on a 100, on perd 46%, reste 54, pour revenir à 100 il faut une progression de 85%. Cruelle asymétrie !

la suite de l'article : ici (5 points à prendre en compte pour apprécier un fonds - 1ère partie : la performance)

la deuxième partie : ici (5 points à prendre en compte pour apprécier un fonds - 2ème partie : le portefeuille)

(Frédéric Lorenzini - Morningstar - 02/12/09)

jeudi 10 décembre 2009

Mark Mobius warns of 'Dubai-like' correction in India

Templeton's veteran emerging markets fund manager Mark Mobius has warned that Indian valuations look expensive and a correction could be on its way unless action is taken.

Writing in his latest blog (published here), Mobius says a recent trip to India reassured him that it will continue on its path of growth and that the Western slowdown has not affected companies there as much as was expected.

However, general valuations in India are giving the manager of the Templeton Emerging Markets fund grounds for concern.

'Many of you have also asked me about the value of Indian companies and I confess that many of them currently do appear to be rather expensive,' he says. 'Just like American investors who prefer to invest in American companies, Indian domestic investors like to invest in their own companies, resulting in a vibrant domestic market. With this demand from Indian domestic investors, Indian stock prices have rebounded from their lows. Given the large amount of liquidity in the market, we believe a Dubai-like situation or other corrections in the market might surface in some areas further down the road if over-spending and over-leveraging go unchecked.'

Despite this warning, Mobius says he has recently found a handful of investment opportunities in the country.

Meanwhile he is relatively unconcerned by the threat of inflation. 'We believe that inflation is a risk in India, as in many parts of the world, but that it will not happen suddenly and will take time to develop,' he said. 'One of the good things happening globally is the trend towards higher productivity. With higher productivity, inflation should not move up because goods are being produced at a lower price.'

(Philip Haddon - Citywire - 09/12/09)

Eloge de la Russie

Réaction de Karine Hirn, Directeur Général d’East Capital, et Jean Marie Laporte, Directeur du bureau de Paris d’East Capital, à l'article de Nouriel Roubini publié le 16 novembre 2009 dans les Echos, "Quels sont les vrais pays émergents ?"

Dans le commentaire publié le 16 novembre par les Echos, Nouriel Roubini exerce sans retenue son talent de caricaturiste dans sa charge contre la Russie, selon lui un imposteur qui se serait glissé tout à fait indûment dans le concert des quatre pays émergents à fort potentiel regroupé dans l’acronyme BRIC popularisé par Goldman Sachs. Ce point de vue, à notre connaissance, n’a pas d’équivalent récent dans la violence de la propagande anti russe qu’il manifeste, et peut malheureusement conforter un préjugé anti russe qui reste assez répandu. Il appelle les observations factuelles suivantes :

Premièrement, les marchés ne sont pas d’accord avec le prétendu effacement de la Russie : le marché d’actions (indice RTS) a progressé de 120% en € depuis le début de l’année, le chiffre le plus élevé parmi les économies BRIC. Sur 10 ans, malgré une volatilité marquée, le marché russe a monté de 600%. La capitalisation boursière atteint USD 500Mds, un chiffre 2,5 fois plus élevé que la capitalisation de la Turquie, par exemple, et la valeur boursière des sociétés russes est bien supérieure si l’on tient compte des actions russes sous forme de GDR ou ADR sur les marchés internationaux. Le marché russe, moins cher que les autres grands émergents, intègre une prime de risque et reflète aussi une croissance économique qui a été plus affectée à court terme par la crise que celle des autres BRIC.

Deuxièmement, sur les points de faiblesse relevés par Roubini :
- Il est inexact de dire que les banques et les sociétés sont très endettées. Le secteur bancaire est relativement peu développé, le total des bilans des banques ne représente que 60% du PIB russe et elles affichent des ratios de capital bien supérieurs à ceux des banques occidentales, généralement 15% ou plus (tier 1). L’endettement des sociétés a surtout été le fait des grandes sociétés internationales qui, après avoir souffert de l’assèchement des marchés internationaux, sont désormais revenues avec succès emprunter sur les marchés. Le soutien de la banque centrale russe a été sans faille et efficace tant auprès des banques que des sociétés et a permis de traverser la crise financière sans difficultés.

- Le fonds souverain a certes été sollicité par le pays qui n’avait pas connu de déficit budgétaire depuis plusieurs années et devrait être de 8% du PIB cette année. Mais il a été conçu pour cela et il est loin d’être asséché. Au contraire, les réserves de change de la Russie sont les troisièmes du monde et remontent rapidement pour atteindre plus de 420Mds de dollars. L’endettement extérieur de l’Etat Russe est voisin de zéro.

- Le prix des hydrocarbures et des matières premières dont la Russie est richement dotée est, aujourd’hui, à un niveau très satisfaisant après avoir touché un plus bas en décembre 2008 à 35USD/baril. Un baril à 50 USD suffit à assurer la stabilité des comptes de la Russie et la mise en œuvre de ses programmes de rénovation. La production de pétrole vient de toucher un niveau record de 9,95Mb/jours en Septembre. Le gaz a un fort potentiel de développement avec la mise en œuvre de pipelines vers l’Europe et la Chine à partir de 2012.

- Peut-on qualifier d’agressive la politique extérieure russe alors que l’on observe une détente à la faveur de la décision américaine d’abandonner un système de défense anti missile en Europe de l’Est qui était clairement agressif pour la Russie ? La perspective de détente et de coopération est plus forte aujourd’hui qu’hier. La Russie a la volonté d’attirer les capitaux internationaux et n’a pas une politique particulièrement défavorable aux entreprises occidentales présentes. Même les cas épineux du type TNK-BP dans le pétrole ou Télénor/Vimpelcom dans la téléphonie mobile ont abouti à des solutions équilibrées pour les parties.

Enfin, on ne peut nier les faiblesses de la Russie. Premièrement une faiblesse démographique certes avec une surmortalité masculine élevée mais pour la première fois depuis 15 ans en août dernier il y a eu plus de naissances que de décès. Deuxièmement une trop grande dépendance à l’égard du pétrole et des matières premières, mais le secteur des hydrocarbures ne représente que 25% du PIB russe et l’Etat recycle activement la rente des producteurs par la fiscalité. Enfin des difficultés de lire le cadre légal pour les investisseurs étrangers mais des réformes sont activement poursuivies et tous les grands noms mondiaux de l’industrie et des services sont présents et se développent en Russie.

Les dirigeants ne cherchent pas à masquer les faiblesses et les défis que le pays doit relever, au contraire : dans son dernier discours sur l’Etat de la nation le 12 novembre, Medvedev déclarait : « Au 21e siècle, notre pays a besoin d’une modernisation de fond en comble. Ce sera une expérience, une première dans l’histoire de notre pays, qui sera basée sur les valeurs et les institutions de la démocratie ».

(Karine Hirn et Jean Marie Laporte - Les Echos - 09/12/09)

lundi 7 décembre 2009

Portefeuille : Pas d'investissement au mois de décembre

Ce mois-ci je décide de ne pas injecter en Bourse mes économies mensuelles provenant du salaire ; pour rappel, ces liquidités font partie du rendement lors de mes calculs hebdomadaires...
C'est le 5ème mois consécutif où je ne renforce aucun fonds.

lundi 23 novembre 2009

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (novembre 2009)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

Edit du 27/11/09 : le site de la maison de gestion East Capital ayant changé de mouture, le lien précédent ne permet plus de lire la Pro Letter en français... désolé !

vendredi 20 novembre 2009

Time to Buy "Everything" in Baltic Revival, East Capital Says

Assets in Estonia, Latvia and Lithuania are undervalued and stand to benefit from an economic recovery in Russia, according to eastern European investor East Capital Group.

“At the moment, with the type of valuations that you have in the Baltics, I would be buying everything,” East Capital Chairman Peter Elam Hakansson said in a Stockholm interview. “As a long-term investor, this is a time to invest.”

The Stockholm-based fund with about 3 billion euros ($4.5 billion) under management owns stakes in Lithuanian dairy foods maker Pieno Zvaigzdes, telephone operator TEO LT AB and Estonian retailer Tallinna Kaubamaja AS. TEO trades at about eight times estimated earnings, compared to about 16 for the Dow Jones Stoxx 600 Index, a measure of European companies, Bloomberg data show.

After the region suffered the worst recessions in the European Union, signs of stabilization are luring investors back. Finland’s Pohjola Bank Oyj said last month it will open Baltic offices and that it plans to buy local insurers. Latvia is talking to possible buyers of state-owned Parex Banka. Sweden’s Swedbank AB and SEB AB, the largest lenders in the Baltic countries, said last month that growth in bad loans in the region has peaked.

Lack of Securities

Hakansson said investor interest in the Baltics jumped after Sweden’s largest telecommunications operator, TeliaSonera AB, offered to buy out minority shareholders of its Estonian and Lithuanian subsidiaries, AS Eesti Telekom and TEO, in August.

East Capital temporarily turned away potential investors in its Baltic fund earlier this year, citing high demand and a lack of securities that could be readily bought or sold. The fund, which resumed accepting new subscriptions on Sept. 7, has returned 19 percent in kronor so far in 2009, compared with a 23 percent increase in the OMX Baltic All-Share index.

Lithuania’s benchmark OMX Vilnius Index has risen 51 percent this year, Latvia’s OMX Riga Index gained 12 percent and Estonia’s OMX Tallinn Index increased 51 percent. All three underperformed the MSCI EM Eastern Europe Index, which jumped 88 percent.

Baltic governments may sell more state-owned businesses, Hakansson said. Neighboring Poland is offering stakes in power, oil, copper, phone and insurance companies to help plug a budget deficit that the government says will almost double next year.

“The Baltics have to catch up there,” he said, adding that utilities may be the first to be auctioned. “There are plenty of assets left to be sold.”

Slowing Decline

Lithuania’s economy contracted at a slower pace in the third quarter, shrinking at an annual rate of 14.3 percent, as the country showed the first signs of recovering from the EU’s deepest recession. Estonia’s economic decline slowed in the same quarter for the first time since the end of 2007, as improving demand from abroad helped compensate for weaker consumer spending.

Hakansson said Baltic consumer goods companies will benefit from a return to growth in Russia as well as recovery in home markets.

“What I always loved about the Baltics, which is a bit of the same thing as in the Nordics, is that you have small countries with small home markets having to look outside,” he said.

(Adam Ewing and Niklas Magnusson - Bloomberg - 19/11/09)

mardi 17 novembre 2009

Portefeuille : Pas d'investissement au mois de novembre

Ce mois-ci je décide de ne pas injecter en Bourse mes économies mensuelles provenant du salaire ; pour rappel, ces liquidités font partie du rendement lors de mes calculs hebdomadaires...
C'est le quatrième mois consécutif où je ne renforce aucun fonds.

vendredi 13 novembre 2009

Info fonds : Moneta Micro Entreprises

Romain Burnand (Moneta AM) : « Il y a des opportunités à saisir sur tous les segments de la cote »

Sanofi, Bureau Veritas ou Eurotunnel figurent parmi les valeurs favorites de Romain Burnand, co-dirigeant de Moneta AM et gérant des fonds Moneta Micro Entreprises et Moneta Multi Caps.

Les deux fonds Moneta Micro Entreprises (petites valeurs françaises) et Moneta Multi Caps (actions françaises) dont vous avez directement la charge affichent des performances appréciables depuis leur lancement. Quelle est votre philosophie d’investissement ?

Romain Burnand : Les deux fonds sont gérés par une équipe de quatre personnes qui se concentrent sur une centaine de valeurs. Nous faisons de l’analyse fondamentale mais aussi opérationnelle. Il faut comprendre à la fois les sociétés, leur modèle de développement, mais également les attentes du marché. Globalement, nous adoptons une stratégie d’inspiration « value » mais sans nous attacher à ce seul critère. Il y a des opportunités à saisir sur tous les segments de la cote et notamment sur les petites valeurs qui souffrent parfois d’une moins bonne réputation. Nous avons par le passé déjà déniché des small caps qui se sont révélées des paris très prometteurs, comme Maisons France Confort que nous avions mis en portefeuille dès 2003. C'est l’intérêt d’un fonds comme Moneta Micro Entreprises de dénicher des pépites. Quant au fonds Multi Caps, il regroupe 15% de petites valeurs, 35% de valeurs moyennes (dans le Cac Mid 100) et des plus grandes valeurs pour la moitié du portefeuille.

Est-ce encore le bon moment pour revenir sur les marchés ? La hausse très significative depuis le point bas du 9 mars n’a t-elle pas été trop rapide au regard des prévisions de croissance pour 2010 ?

R.B : Il ne faut pas se laisser impressionner par le redressement des marchés commencée en mars. La hausse de 18% du Cac 40 depuis le début de l’année n’est pas si spectaculaire car on partait quand même de très bas ! Ceci étant, l’environnement reste incertain. Personne n’attend un retour à une croissance rapide de l’économie mondiale l’an prochain.

A t-on tiré les leçons de la crise ?

R.B : Difficile de savoir si les leçons des crises qui se succèdent sont bien tirées. Notre système économique avance aussi grâce aux crises. Elles font partie intégrante des cycles. Attention à ne pas se laisser gagner par les discours les plus pessimistes. Dans la sphère financière, il y a toujours une prime à celui qui tient le discours le plus catastrophiste, l’optimisme étant souvent pris pour de la naïveté.

Tout de même, cette crise a failli terrasser le système financier international...

R.B : Certes, mais certains établissements ont mieux résisté que d’autres, d’où l’importance de procéder à l’analyse des stratégies des entreprises au cas par cas, que ce soit dans le secteur financier ou ailleurs.

Des exemples de valeurs que vous aviez en portefeuille et qui ont bien traversé la crise ?

R.B : Nous avions investi sur Gemalto qui gagne plus de 60% sur un an. La fusion entre Gemplus et Axalto en 2006 avait été applaudi par le marché puis le titre avait baissé suite aux difficultés inévitables lors d’un tel rapprochement. Nous sommes entrés à contre courant. La société bénéficie d’une activité relativement récurrente et dispose d’une structure financière très solide, avec une trésorerie excédentaire. Nous étions aussi positionnés sur une valeur comme Saft. Le fabricant de batteries gagne plus de 65% depuis le début de l’année. Il avait pourtant déçu les investisseurs auparavant qui lui reprochaient son endettement (résultat d’un ancien LBO) mais la société n'a pas un caractère trop cyclique.

Vos valeurs préférées actuellement ?

R.B : Une valeur avec un faible degré de risque comme Sanofi est à regarder de près. Le groupe pharmaceutique a battu le consensus des analystes et révisé à la hausse ses guidances. La structure financière est saine, la stratégie claire et la valorisation encore faible. Le moment me semble aussi opportun pour revenir sur une valeur comme Bureau Veritas, le spécialiste de la certification. Le titre a baissé suite à l’arrêt de la croissance au dernier trimestre mais c’est un effet retardé de la crise largement pris en compte dans la valorisation du titre. Nous apprécions également une valeur comme Eurotunnel. Sa structure financière est maintenant bien sécurisée après la renégociation de la dette, le secteur ferroviaire porteur, bien positionné sur le thème de la croissance verte. La concession qui court jusqu’en 2086 est une bonne opportunité pour se protéger contre un éventuel regain de l'inflation.

(Julien Gautier - Boursorama - 13/11/09)

lundi 9 novembre 2009

East Capital Live Q&A

Voici le lien vidéo du dernier Question-Réponses live des dirigeants de la maison East Capital :
un petit menu vous permet d'accéder directement aux 14 questions posées.
Très instructif, à condition d'être assez à l'aise avec l'anglais !

ouvrir une nouvelle page avec la vidéo

(site East Capital - 03/11/09)

mardi 27 octobre 2009

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (octobre 2009)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

dimanche 25 octobre 2009

Blog : Réarrangement de la rubrique "Portefeuille" sur la colonne de droite

Juste un petit message pour vous signaler le réarrangement de la partie "Portefeuille" sur la colonne de droite du blog :
- je différencie désormais la répartition du portefeuille et celle du patrimoine (je ne suis pas pour l'instant propriétaire d'un logement, d'où l'absence de part "immobilier" par exemple).
- j'ai ajouté la comparaison du rendement du portefeuille avec celle de l'indice MSCI World en euros (données prises sur le site MSCI Barra).
- toutes les données fournies sont mises à jour à la date précisée au début du paragraphe.

Voilà, en espérant que tout cela est maintenant encore plus clair ;)

mardi 20 octobre 2009

Angus Tulloch: Why I am more cautious on Asia than ever before



The wave of euphoria that has swept markets in recent months has not reached First State’s Angus Tulloch.

The top-performing Asia Pacific and emerging markets fund manager is positioned more cautiously than he has ever been as he waits for the pain of the credit crunch’s hangover to take hold.

Tulloch manages the First State Asia Pacific and First State Asia Pacific Leaders funds, as well as taking responsibility for overseeing the group’s emerging markets proposition.

Over the past five years, the Asia Pacific fund has delivered exceptional outperformance, returning 131% in dollar terms compared to a return of 107% from the FTSE AW Asia Pacific ex Japan index.

Tulloch’s record shows clearly that he outperforms in difficult markets – the past two years have been index-busters – while he lags somewhat in momentum-driven markets, such as those seen in 2006. This pattern has been repeated in the most recent rally, with the fund lagging with a return of 66% compared to a return of 88.8% from the index in the past seven months, in dollar terms.

This is fundamentally the function of his management style, which is to look for businesses with strong cash flow on reasonable valuations.

He believes current markets have got ahead of themselves, with too many investors who have been sold the ‘story’ of Asian growth ignoring the fundamental challenges the region faces as a result of consumer deleveraging in the US.

He said: ‘We are fully invested but I have never been as cautious as we are now. The performance over the past two years has been good but since March we have lagged. We tend to underperform just before the crash in overheating markets and when you bounce at the bottom with very cyclical businesses doing well. We are looking for steady consistent growth rather than cyclical growth. If you have a huge credit binge then the hangover is going to be nasty – and it has not yet been nasty enough.’

Tulloch is dismissive of the view that Asia will prove immune to the effects of a muted recovery, pointing to the region’s continuing reliance on the US.

He said: ‘China now relies about 30% on exports and 10 years ago they were 20% dependent so they have actually increased the amount of reliance on the US and Europe. However hard China tries, this growth will be difficult to sustain. They can print more money but a lot of it is going into property, state-controlled businesses and unused factory capacity.

‘There are a lot of empty commercial properties in China. Not to the extent that there was in Japan, but there are 20 million unemployed people as a result. You should not assume China can produce 10% growth next year.’

Tulloch is finding the sort of businesses he likes to buy are currently at reasonable valuations but adds they are fairly hard to find. LG Group in Korea is one he has been purchasing, as it benefits from a domestic-consumption focused business as well as from exporting its electrical goods. He is also looking at insurance companies including QBE group in Australia – a favourite stock of Aberdeen's global equity fund manager Bruce Stout. Tulloch says insurers can benefit from rate rises in Asia, which he believes are on the way.

He is nearly unique among emerging market managers in that he does not focus on the ‘emerging market story’.

His lists his favourite stock as Brambles, an Australian firm that ships goods on pallets. ‘They have a strong franchise in a sector with high barriers to entry. In Asia you have to differentiate a good company from a good story,’ he warns.

It is perhaps this focus that has helped Tulloch retain such impressive numbers. He cites Aberdeen’s Hugh Young – the only other manager in the UK with as long and impressive a record in Asia as him – as a peer who shares this approach. ‘It is not that we are less enamoured by Asia, in fact I still have the majority of my personal wealth invested in these funds. It is just that we are a bit sceptical of the story-driven approach.'

‘Most investors are momentum-driven. But we are value focused and we look at companies that others don’t like. That is actually where you are really going to make money,’ he adds.

(Charlie Parker - Citywire - 20/10/09)

Le fonds BGF World Gold reçoit la note qualitative "Elite" de Morningstar

"BlackRock World Gold est l'un des meilleurs dans son domaine."

cliquer sur le lien pour ouvrir la fiche Morningstar : fichier pdf

(fonds présent dans le portefeuille)

Portefeuille : Pas d'investissement au mois d'octobre

Ce mois-ci je décide de ne pas injecter en Bourse mes économies mensuelles provenant du salaire ; pour rappel, ces liquidités font partie du rendement lors de mes calculs hebdomadaires...
C'est le troisième mois consécutif où je ne renforce aucun fonds : un peu plus de liquidités pendant que l'euphorie gagne petit à petit les marchés...

jeudi 15 octobre 2009

East Capital Explorer AB achète en direct TEO LT, un opérateur telecom en Lituanie

East Capital Explorer AB has made a direct investment in TEO LT, a leading Baltic telecom operator, by acquiring approximately 2% of TEO shares in the market. This corresponds to an investment of approximately EUR 8.5 million.

As communicated on 5 October 2009, East Capital Explorer, together with some East Capital Funds, made a joint offer to the Board of TEO to acquire the shares held in treasury by the company, corresponding to 4.67% of the shares. As the Board of TEO did not respond to this offer, East Capital Explorer, together with East Capital funds, have acquired shares in the market. As of 9 October, East Capital Explorer, together with East Capital funds, held a total of 5.54% of the shares in TEO LT.

Gert Tiivas, CEO East Capital Explorer, says: “TEO is an excellent company with a solid track record and strong profitability. We found this an attractive direct investment opportunity at current valuation levels. We will continue to communicate with the Board of TEO regarding the disposal of treasury shares and other ways to unlock value for all shareholders of TEO.”

(site East Capital Explorer - 12/10/09)

mardi 13 octobre 2009

The credit crisis will fuel commodities super-cycle

It’s not all doom and gloom in the world of commodities. As demographics change globally, prosperity in emerging markets increases and urbanisation continues, demand for commodities is likely to remain strong in the long term.

Reserves of many key commodities are finite, and production is becoming more and more expensive.

In time, we believe the credit crisis will fuel the commodities super-cycle, not slow it down. In recent years there has been a high level of investment in real estate and financial sectors, at the expense of areas such as infrastructure, energy and agriculture. As the economic recovery takes hold, demand for commodities has a fair chance to pick up.

Investors may be asking how best to benefit from this potential. Should they invest directly in commodities, or invest in commodities stocks? The latter is interesting for several reasons. If the price of a commodity rises, in principle this has a positive impact on the relevant commodities firms, be it oil companies, mining companies, or agricultural producers. The potential earnings enable the firms to increase their capacities and search for further reserves.

Price increases in underlying commodities are not the only driver of these companies’ share prices. Increase in production volumes has a direct impact on turnover, results and share price. With disciplined capital expenditure and appropriate cost structures, commodities firms can still increase their earnings when commodity prices are standing still, or even when they are falling.

This potential gives commodities stocks an advantage over the long term, which is good news for investors.

(Dirk Kubisch, commodities specialist, Julius Baer Asset Management - Citywire - 13/10/09)

jeudi 8 octobre 2009

Hugh Young : Don't be seduced by emerging market illusion

Hugh Young, head of equities at Aberdeen Asset Managers and manager of the Aberdeen Asia Pacific and Aberdeen Asia Pacific & Japan funds, cautions investors not to overestimate the stock market returns to be gained from emerging economies in the short term.

Veteran Asia expert Young discusses why he has recently moved the portfolios towards a more defensive stance, and suggests that the Chinese equity market had all the elements of a bubble prior to its recent correction.

Cliquer ici pour visionner la vidéo.

Europe Emergente : fort potentiel, risque élevé

20 ans après la chute du mur, l'Europe émergente présente toujours un fort potentiel boursier.

Lors d'une réunion organisée à Paris le 6 octobre 2009 par East Capital, la société de gestion suédoise spécialiste de cette zone, Marcus Svedberg, économiste, et Aivaras Abromavicius, gérant et associé, ont fait un bilan économique et boursier de la zone Europe émergente 20 ans après la chute de Berlin.

Des changements considérables en 20 ans

La situation politique et économique a radicalement changé en 20 ans : des institutions démocratiques se sont mises en place dans la quasi totalité de la zone et les économies se sont ouvertes.

Marcus Svedberg a rappelé que la progression durant ces 20 années n'a pas été linéaire, loin s'en faut : jusqu'en 1992, la quasi totalité des pays de la zone a connu des décroissances considérables de son PIB et une inflation très élevée. A partir de 1998, la croissance économique annuelle a été robuste et l'inflation très faible, permettant aux différents pays de débuter leur phase de rattrapage par rapport aux économies plus développées d'Europe de l'Ouest. Enfin, à l'exception de la Pologne, tous les pays de la zone connaissent un trou d'air depuis 2008. East Capital pronostique un niveau de croissance annuelle entre 4 et 5% à partir de 2011.

Pour Svedberg, l'Europe émergente connaît un problème ponctuel de financement plutôt qu'une crise de la dette : la dette souveraine reste à des niveaux bas par rapport à celle de la zone euro (environ la moitié) et la dette privée est également à un niveau bas, même si dans certains pays elle a crû trop rapidement.

Après la faillite de Lehman Brothers, la crise de liquidités mondiale a conduit certains pays de la zone a connaître des difficultés de paiement, mais le FMI, en prêtant 82 milliards de dollars aux pays les plus vulnérables, leur a permis de ne pas faire défaut.

Le début d'une nouvelle ère ?

Pour East Capital, la récession sera plus sévère et plus longue que celle de 1998, la reprise sera plus délicate pour certains pays, mais le caractère conditionnel des avances du FMI garantit que la crise sera mise à profit pour imposer des mesures structurelles.

Et East Capital de conclure que l'Europe émergente retrouvera des taux de croissance très supérieurs à ceux des économies d'Europe de l'Ouest, car elle ne souffre pas d'un endettement structurel et excessif.

Investir sur la zone : sélectivité

Selon Aivaras Abromavicius, le volume de trading est revenu à ses niveaux d'avant-crise et les valorisations, très attractives en raison de la baisse considérable enregistrée en 2008, suscitent un regain d'activité en matière de fusions et acquisitions. Le rebond depuis le début de l'année a été très spectaculaire, largement supérieur dans la zone à celui des marchés développés, mais les valorisations restent à un niveau très éloigné du plus haut historique.

Selon East Capital, la Russie reste très sous-valorisée par rapport à ses pairs, quelle que soit la mesure utilisée. Mais les pays de la zone présentent des caractéristiques très hétérogènes et il convient d'être sélectif dans le choix des valeurs : la Russie et autres les pays de la Communauté des Etats Indépendants ont une forte sensibilité au cours des matières premières ; les pays d'Europe Centrale dépendent des économies d'Europe de l'Ouest, vers lesquelles ils exportent une partie importante de leur production ; les pays Baltes, mal en point financièrement, sont confrontés à des problèmes de compétitivité ; et la Turquie mène des négociations difficiles avec l'Union Européenne, qui pourraient freiner sa croissance.

East Capital reste très positif sur la zone, à qui il reste encore un long chemin à parcourir pour combler l'écart de richesse avec les pays d'Europe de l'Ouest, mais rappelle que ces marchés connaissent parfois de très fortes baisses et que seuls les investisseurs acceptant une forte dose de volatilité peuvent s'y exposer.

Dans quels fonds investir ?

Par principe, nous conseillons une diversification géographique et sectorielle importante, y compris pour s'exposer aux marchés émergents. En priorité, nous recommandons d'investir dans des fonds globaux.

La suite : ici

(Philippe Maupas- Quantalys - 08/10/09)

mercredi 30 septembre 2009

East Capital Explorer : nouveaux investissements sur les fonds East Capital Bering

- Invests an additional EUR 20m in newly issued shares in East Capital Bering Russia Fund
- Invests an additional EUR 10m in newly issued shares in East Capital Bering Balkan Fund

Gert Tiivas, CEO East Capital Explorer says : "Despite the recent rally in our region, the small and mid caps stocks that the East Capital Bering Funds focus on have not yet seen a major revaluation and offer significant upside potential."

Following these investments, East Capital Explorer has EUR 80.5m in cash and deposits, corresponding to EUR 2.27 (SEK 23.16) per share, of which EUR 42.1m is available for future investments.

(site East Capital Explorer - 29/09/09)

mardi 29 septembre 2009

Portefeuille : Vente

J'ai procédé lundi à la vente du certificat open-end sur le gaz naturel (1165N).
A la lecture de plusieurs posts sur le forum Boursorama (sous forum "certificats") à propos de ce certificat et ses dangers, il m'est apparu plus sage de m'en séparer !
(la plus-value réalisée est pourtant de +22,2% depuis l'achat du 28 août)
Même si son cours continuait à monter, tant pis, je préfère ne plus investir sur ce genre de produits et me consacrer exclusivement aux fonds de placements...

Le montant résultant de cette vente n'est pour l'instant pas réinvesti et intégrera la part "liquidités" au prochain point hebdo.

jeudi 24 septembre 2009

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (septembre 2009)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

mercredi 23 septembre 2009

Karine Hirn, d'East Capital, croit au rebond des actions russes

Voici la vidéo d'une interview de Karine Hirn d'East Capital, présentée par Gilles Petit :

cliquer ici pour visionner la vidéo venant du site LeRevenu.com

dimanche 20 septembre 2009

Portefeuille : ma méthode de calcul du rendement

Le taux de rendement (puis le rendement exprimé en pourcentages) que vous voyez sur la colonne de droite du blog, est un taux de rendement pondéré en fonction du temps et calculé en fonction de la valorisation du portefeuille chaque fois qu'un mouvement de fonds a lieu. C'est à mon avis la méthode de calcul la plus simple, mais chacun peut bien sûr utiliser ce qui lui convient le mieux.

S'il n'y a aucun mouvement pendant la semaine (ni achats ni ventes), je calcule le taux de rendement en effectuant simplement :

R = V2/V1 - 1

V
2 représente la valorisation du portefeuille à la fin de la semaine
V1 représente la valorisation du portefeuille au début de la semaine

J'ai choisi des semaines allant du vendredi au vendredi. J'attends donc toutes les VL du vendredi, pour chaque fonds, afin de calculer la valorisation du portefeuille (en général j'ai tout ce qu'il faut le lundi soir ou le mardi soir).

S'il y a des mouvements pendant la semaine, je calcule les rendements intermédiaires correspondant aux sous-périodes sans mouvements ; par exemple le rendement du vendredi au mardi puis le rendement du mardi au vendredi suivant, si un achat et/ou une vente a eu lieu le mardi.
A chaque mouvement de fonds, une nouvelle valorisation du portefeuille est donc calculée.

Sur l'année, le taux de rendement global est obtenu par capitalisation des différents taux de rendement intermédiaires, à l'aide de la formule :

R = (1 + R1) x (1 + R2) x ... x (1 + Rn) - 1

R1, R2, ..., Rn étant les taux de rendements intermédiaires

Pour mieux comprendre, voici un petit exemple de calcul de rendement hebdomadaire (avec mouvement) :

- le vendredi 11 septembre, la valorisation du portefeuille est de 37000€
- le mardi 15 septembre, la valorisation du portefeuille est de 37320€ ;
j'achète pour 1450€ d'un fonds X et je vends pour 460€ d'un fonds Y (net de frais)
- le vendredi 18 septembre, la valorisation du portefeuille est de 38180€

du vendredi 11 au mardi 15 : R1 = 37320/37000 - 1 = 0,00864864865
du mardi 15 au vendredi 18 : R2 = 38180/38310 - 1 = -0,003393369877

le taux de rendement hebdomadaire est donc R = (1 + R1) x (1 + R2) - 1 = 0,00522593071 soit +0,52% (arrondi au centième)

jeudi 17 septembre 2009

Taux de rotation : votre gérant est-il trop actif ?

Les investisseurs qui cherchent à investir dans les fonds ont beaucoup d’informations à leur disposition, que ce soit sur Morningstar.fr, sur les sites internet des sociétés de gestion, dans les rapports annuels ou encore dans les prospectus (disponibles sur le site de l’AMF pour les fonds domiciliés en France). Certains investisseurs sont noyés sous cette masse d’information et s’en tiennent donc à des informations basiques, telles que la performance passée ou le nombre d’étoiles, pour se faire une opinion sur un fonds. Il existe cependant bien d’autres informations très utiles pour faire le bon choix. Nous allons nous intéresser ci-dessous au taux de rotation du portefeuille, le « turnover ratio » en anglais. Cette mesure est souvent un bon indicateur du style de gestion d’un gérant et peut vous aider à déterminer s’il est fait pour vous.

Qu’est ce que le taux de rotation ?

On peut notamment trouver le taux de rotation du portefeuille d’un fonds dans la partie B dite « Statistique » de son prospectus, sous la rubrique « Informations sur les transactions ». En théorie, le « turnover ratio» cherche à mesurer le volume de transactions effectuées par le gérant sur une année. Le calcul de ce ratio, en suivant la méthode de calcul de l’AMF, est le suivant : on ajoute la valeur absolue des achats sur l’année (A) à la valeur absolue des ventes (V), puis on soustrait la valeur absolue de la collecte du fonds (C) additionnée de la décollecte (D), pour enfin diviser le tout par l’actif moyen du fonds sur l’année (AM), soit [(A+V)-(D+C)]/AM. Cette méthodologie n’est toutefois pas sans problèmes. En l’absence de flux (ni collecte, ni décollecte), ce calcul amène à doubler le « turnover » réel du fonds. Par exemple, si le gérant vend toutes les lignes du portefeuille puis les remplace, le taux de rotation sera de 200% (et non pas 100%). Enfin le calcul repose sur l’hypothèse que chaque souscription ou rachat de parts engendre une transaction (d’où la soustraction de la valeur absolue des mouvements d’argent sur le fonds). Cette hypothèse n’est pas toujours vérifiée puisque les flux peuvent s’annuler, une souscription finançant un rachat par exemple (ce qui n’engendre pas de transactions sur le portefeuille). Le gérant peut aussi utiliser à sa discrétion le cash disponible du portefeuille pour gérer ces mouvements. Par ailleurs, si les flux n’induisent pas de transaction, le « turnover » peut être négatif. Imaginons un fonds qui collecte 100 sur une année mais dont le gérant n’achète que pour 50 (laissant le solde en cash), le numérateur de notre calcul devient négatif et le ratio perd alors toute signification. Malgré ces imperfections, on peut généralement obtenir une approximation du taux de rotation réel d’un portefeuille en divisant par deux le taux de rotation calculé dans le prospectus.

Pourquoi utiliser le taux de rotation ?

Examiner le « turnover » d’un fonds est très intéressant. Par exemple, un taux de rotation de 100% (200% dans le prospectus) indique que le gérant détient en moyenne ses positions un an. Cela ne veut pas forcément dire que chaque valeur est vendue ou achetée en une année mais donne un aperçu de l’évolution du portefeuille sur la période et donc de la stratégie de gestion. Un «turnover » supérieur à 100% indique que le gérant effectue beaucoup de transactions et suit une approche plus active. Par exemple, la stratégie opportuniste d’ Orsay Développement a conduit à un taux de rotation de 436% en 2008 d’après le prospectus (et donc approximativement 218% en termes réels) parce que son gérant repositionne très fréquemment le portefeuille en fonction des conditions de marché. Le fonds Elan Midcap Euro affiche aussi un « turnover » élevé de 281%, conséquence des prises de profit régulières du gérant. A contrario un taux de rotation inférieur à 25% signifie que le gérant suit une stratégie d’investissement de long terme («buy-and-hold»). La durée moyenne des positions est de 4 ans. Magellan , qui détient certaines de ses valeurs depuis des années, a un taux de rotation de 20%. Concrètement, cela signifie que 80% du portefeuille est restée inchangée l’année passée. Il est également instructif de regarder l’évolution du « turnover » d’un fonds dans le temps afin de suivre le style de gestion d’un gérant ou la stratégie d’un nouvel arrivant. Le ratio évolue d’année en année mais s’il y a un changement drastique, par exemple de 10% à 150%, cela peut vouloir dire que le gérant a fait évoluer sa stratégie et que le fonds ne correspond peut-être plus à vos attentes. Gardons à l’esprit que les chiffres de 2007 et 2008 peuvent paraître inhabituels dans certains cas, du fait des conditions de marché pour le moins chahutées. Nombre de gérants, parmi les plus respectés, ont en effet profité des valorisations extrêmement basses pour effectuer bien plus de transactions qu’à l’accoutumée. Cela ne veut pas dire qu’ils aient changé leur stratégie d’investissement.

L’effet sur les coûts…

Enfin, et c’est sans aucun doute là un point crucial, le nombre de transactions a un impact majeur sur les frais payés par l’investisseur. Tout d’abord à chaque fois que le gérant achète ou vend une action, des frais de transaction sont payés aux courtiers par le fonds. Plus il y a de transactions, plus ces frais sont importants. Ce montant est donné dans le prospectus mais ne figure pas dans le calcul du total des frais sur encours. Mais surtout, les sociétés de gestion en France ont également la possibilité (mais pas l’obligation) de prélever en outre des commissions de mouvement, forfaitaires ou en pourcentage du montant de chaque transaction effectuée sur le portefeuille. Cette pratique va totalement à l’encontre des intérêts des investisseurs et est porteuse de potentiels conflits d’intérêts (pour plus de détails lire ici). Dans ce cas, un fort volume de transactions engendre des frais supplémentaires (à la charge des investisseurs) qui peuvent atteindre un niveau substantiel, réduisant par la même occasion les chances de surperformance d’un fonds. Par exemple, le FCP Palatine Actions Europe a eu un « turnover » de 269% en 2008. Chaque transaction sur le portefeuille a entraîné une commission de mouvement jusqu’à 1% de son montant, ajoutant au total 1,741% aux frais de gestion du fonds par ailleurs relativement raisonnables (1,174%). Au total, les investisseurs ont payés 2,915% de frais l’année dernière, soit bien plus que la médiane des frais pratiqués dans cette catégorie (1,66%). Un « turnover » très élevé est donc rarement une bonne nouvelle pour l’investisseur. Certes, il existe des gérants qui effectuent beaucoup de transactions sur le portefeuille et qui arrive à maintenir une bonne performance, comme par exemple le fonds Elan MidCap Euro que nous avons évoqué plus haut. Néanmoins sur le long terme, ces fonds ont un handicap face à leurs concurrents, qui est d’autant plus lourd lorsqu’ils prélèvent des commissions de mouvement.

(Mathieu Caquineau - Morningstar - 16/09/2009)

lundi 14 septembre 2009

Le fonds Moneta Micro-Entreprises reçoit la note qualitative "Elite" de Morningstar

Ce fonds de petites capitalisations françaises est à notre avis l’un des meilleurs de sa catégorie.
cliquer sur le lien pour ouvrir la fiche Morningstar : fichier pdf

(Thomas Lancereau - Morningstar - 10/09/2009)

samedi 12 septembre 2009

Portefeuille : Pas d'investissement au mois de septembre

Ce mois-ci je décide comme au mois d'août de ne pas injecter en Bourse mes économies mensuelles provenant du salaire ; pour rappel, ces liquidités feront partie du rendement lors de mes prochains calculs hebdomadaires...

lundi 7 septembre 2009

Parrainage

Je vous propose sur cette page une sélection d'offres de parrainage.
Pour bénéficier des offres réservés aux filleuls et parfois d'une partie de l'offre réservée au parrain, merci de me contacter à l'adresse suivante : yayofonds



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lundi 31 août 2009

Portefeuille : Arbitrage

En cette fin de mois j'ai arbitré le certificat RICI Enhanced Index vers un autre certificat : il s'agit du certificat Gaz Naturel Open End Quanto, de chez ABN Amro (FR0010371484 / 1165N).
Cela représente pour l'instant environ 1% de mon portefeuille.

Quelques avis sur la question, de notre ami Forcast : ici

samedi 29 août 2009

East Capital Live Q&A

Voici le lien vidéo du dernier Question-Réponses live des dirigeants de la maison East Capital :
un petit menu vous permet d'accéder directement aux 15 questions posées.
Très instructif, à condition d'être assez à l'aise avec l'anglais !

ouvrir une nouvelle page avec la vidéo

(site East Capital - 28/08/09)

Eastern Europe expert sees bumpy road to recovery


(Peter Elam Håkansson - East Capital)

Twenty years after the fall of the Berlin Wall triggered a cataclysm for Eastern Europe, East Capital fund manager Peter Elam Håkansson and chief economist Marcus Svedberg explained to investors this morning how the current crisis has affected the region and gave their forecast on future development.

East Capital’s founder Håkansson said that the crisis had unfairly affected Eastern Europe.

‘Last winter we saw a refinancing crisis, rather than a debt crisis. None of the Eastern European countries were especially indebted when compared with Western European levels. Indebtedness in Eastern Europe was relative low last winter and still remains like that. The problem was that too many of the loans were far too short term at the moment of a credit freeze,’ said Håkansson.

According to the Swede, the IMF-led bail-out package means that Eastern European countries are on the road towards refinancing their short-term debts and boosting their long-term capital needs.

‘As things calm down, we will see that Eastern Europe has a great potential for recovery. I think it is one of the biggest themes to play upon the next 5-10 years, and it would be sad for investors, especially those who lived the current bear market, to miss out on this opportunity. In the long term, Eastern Europe would pay off; however, people should bear in mind that it is a bumpy road, rather than a smooth straight one,’ said Håkansson.

Chief economist Svedberg explained in more detail on how the different economies in the region would recover.

‘Eastern Europe is not necessarily a homogeneous region, but rather a fragmented one. Different countries need to be treated separately and they will recover at a different pace. Those economies with lower debt levels, larger markets and fewer imbalances in the economy would recover more quickly, driven by a growing domestic consumption. I’m referring to Turkey, Poland and Russia.'

Countries benefiting from the IMF package, and which have room to lower interest rates, would also benefit, he said. 'If lowering interest rates is an important tool, then Hungary's prospects are very good indeed. Serbia and other Balkan markets are the cheapest markets overall, but they may prove too small to benefit from growth driven by local consumption. We are less optimistic about the Baltic countries, in spite of the fact that you can find extremely cheap companies there.'

‘Putting things into perspective, Eastern Europe was portrayed as a good story for more than a decade. Since the crisis, the press worldwide has shown a very dark picture, but the fundamentals for a successful story are still there,’ said Svedberg.

Håkansson said that nowadays these countries are richer and enjoy more political freedom. 'I am talking here about the real economy and common people. Take Russia, for example; which has always been our largest regional holding. People are still spending; the restaurants and shopping malls are pretty full. Of course those cities dependent in one single industry are suffering more.'

'Russia is not the same country it was 10 years ago. It now has a more robust economy and a healthy balance sheet, and is one of the richest countries in the world,’ says Håkansson.

(Jesus Segarra Sobral - Citywire - 28/08/09)

vendredi 28 août 2009

Avez-vous gagné autant que votre fonds ?

Il y a parfois de grosses différences entre les performances d'un fonds et les gains effectivement réalisés par les investisseurs...

C’est une pratique courante que de regarder les résultats passés d’un fonds avant d’investir mais, outre le fait que les performances passées ont un faible pouvoir prédictif, cela ne donne pas une image complète de la performance réellement obtenue par les investisseurs. La recherche Morningstar montre que les gains des investisseurs sont parfois bien loin des performances affichées des fonds. Ce phénomène est particulièrement fréquent pour les fonds qui collectent beaucoup d’encours après une période de performance spectaculaire.

Pour avoir une idée des résultats obtenus par les investisseurs avec un fonds donné, Morningstar calcule les « Investors Returns » (Performance des investisseurs). Les « Investor Returns » ajustent la performance en prenant en compte le timing des investisseurs pour acheter et vendre les parts d’un fonds. La performance des investisseurs prend ainsi en compte le fait que tous n’investissent pas exactement à la date de début de calcul de performance et ne gardent pas nécessairement leurs parts jusqu’au bout. A titre d’exemple, imaginez un fonds qui a généré 10% de performance sur une année civile dont la majorité des gains a été réalisée sur le premier trimestre. Si les investisseurs avaient investi massivement après ce premier trimestre de forte croissance, leur retour sur investissement serait bien inférieur aux 10% de hausse enregistrée par le fonds sur l’année.

cliquer ici pour lire la suite de l'article

mon commentaire : ne pas oublier qu'un fonds n'est pas une action ; c'est le gérant qui peut ou doit faire des ventes-achats d'actions pour capter la performance au bon moment... et non pas le souscripteur.
pour l'investisseur en fonds, je crois qu'il faut garder les meilleurs fonds (à savoir ceux gérés par les meilleurs gérants) le plus longtemps possible.
et sur de longues périodes, la performance peut être bien souvent supérieure à celle de l'indice de référence... à condition d'être patient !

(Mathieu Caquineau - Morningstar - 20/08/09)

"Les entreprises et l’école devraient dispenser des cours d’éducation financière"

Les Français, contrairement aux Anglo-saxons, ont une très mauvaise culture financière. Une situation à laquelle tente de remédier Pascale Micoleau-Marcel, directrice générale de La Finance pour Tous. Pour elle, ce type de connaissances est indispensable, notamment ne pas se laisser berner par les pratiques commerciales des banques.

Capital.fr : Quel est le niveau de connaissance des Français en matière de Finance ?
Pascale Micoleau-Marcel : Insuffisant. D’ailleurs, ils le reconnaissent. Dans un sondage commandé par l’Autorité des marchés financiers, 73 % regrettaient leur faible niveau de connaissances financières. Nous tentons d’y remédier avec l’association La Finance pour tous, créée en 2006 sous l’impulsion de l’AMF et d’Euronext, qui sont aujourd’hui ses principaux soutiens avec et de la Fédération bancaire française. Nous avons notamment créé un site Internet d’information grand public, publions des brochures et des ouvrages : nous avons écrit récemment Les finances personnelles dans la collection « pour les Nuls » et militons pour que l’éducation financière soit accessible dans la formation continue. De même, nous avons signé un partenariat avec l’éducation nationale afin de l’intégrer aux programmes scolaires et concevons des outils pour y contribuer. Les élèves doivent savoir ce qu’est un taux d’intérêt, être capables de calculer des pourcentages, faire des maths appliquées aux finances personnelles, comprendre le rôle des banques et des régulateurs (Banque de France, AMF…).

Capital.fr : Quelle est la finalité de ces formations actions ?
Pascale Micoleau-Marcel : Une bonne éducation financière permet une meilleure protection de l’épargnant. Sans connaissances, ils ne peuvent pas (se) poser les bonnes questions. C’est d’autant plus regrettable que des produits sophistiqués peuvent être intéressants pour les consommateurs, et que pour financier financer la retraite, les Français vont devoir épargner sur du très long terme. Ils ne peuvent pas se contenter de placer leurs économies dans le livret A et dans l’assurance vie, sans toujours comprendre ce qu’il y a derrière.

Capital.fr : Les organismes financiers informent-ils correctement leurs clients sur les produits commercialisés ?
Pascale Micoleau-Marcel : Des progrès ont été réalisés. Depuis l’entrée en vigueur de la directive MIF, les conseillers dans les banques ont l’obligation de faire des recommandations d’investissement qui tiennent compte du niveau de connaissances des clients sur les produits et leurs risques. En outre, l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles (Acam) va se rapprocher de la Commission Bancaire pour donner naissance à une nouvelle autorité qui aura un rôle de protection de l’épargnant pour les produits bancaires et l’assurance, ce qui n’est pas complètement le cas actuellement. Elle devrait travailler en étroite collaboration avec l’AMF, chargée de la protection et de la bonne information de l’épargnant sur les produits boursiers, qui va être plus sensible aux contenus des brochures commerciales des banques.

Capital.fr : De quels recours disposent les épargnants en cas de problème avec un produit financier ?
Pascale Micoleau-Marcel : La première chose est de tenter de trouver un arrangement à l’amiable avec leur conseiller. Ils ne doivent pas hésiter à discuter pour faire valoir leurs droits et à négocier, à menacer de se plaindre à la direction, voire de quitter l’agence. En cas d’échec, ils peuvent avoir recours au médiateur concerné (de la banque, de l’AMF,….) ou contacter une des 18 associations de consommateurs recensées sur conso.net. Moyennant une cotisation annuelle, ils bénéficieront d’un service d’information et d’une assistance. Enfin, ils peuvent faire appel à un avocat mais attention les frais d’un expert peuvent être plus élevés que le préjudice.

(Emilie Tourneux-Martin - Capital.fr - 28/08/09)

mardi 25 août 2009

Portefeuille : Pas de renforcement au mois d'août

Ce mois-ci j'ai décidé de ne pas injecter en Bourse mes économies mensuelles provenant du salaire ; je crée donc pour la première fois une part de liquidités au sein de mon portefeuille, ces liquidités feront ainsi partie du rendement lors de mes prochains calculs hebdomadaires...

Sans connaître la direction prochaine des marchés, j'estime que les niveaux actuels de valorisation s'éloignent peu à peu des fondamentaux, qui restent à mon avis encore fragiles. Le portefeuille a dépassé les 30% de rendement YTD et la part de liquidités va donc augmenter peu à peu, à mesure que les marchés montent vers l'euphorie !
Si le pessimisme revient sur le devant de la scène, mes investissements mensuels provenant du salaire reprendront.

A noter qu'il existe toujours un pourcentage "épargne liquide" : ceci correspond aux liquidités provenant du capital de départ investi en juin 2006... ces liquidités seront également investies dans le futur mais n'interviennent pas aujourd'hui dans le calcul du rendement.

En espérant avoir été clair !
Bonne journée,
Sylvain

samedi 22 août 2009

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (août 2009)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

vendredi 14 août 2009

Vincent Strauss, gérant du fonds Magellan

(le fonds a été dans le portefeuille mais ne l'est plus !)

"En misant sur des sociétés solides, nous nous protégeons contre une rechute des marchés émergents en Bourse"

Spécialisé dans l’analyse des pays émergents depuis près de 30 ans, Vincent Strauss, gérant du fonds Magellan, ne mise que sur un nombre limité des sociétés jugées exceptionnelles. Une gestion efficace dans la durée. Le fonds a grimpé de 212% en 10 ans. Soit 4 fois plus que la moyenne des concurrents. Il prévient qu’à court terme les Bourses des pays émergents pourraient être encore soumises à de fortes fluctuations.

Capital.fr : Quelle est votre philosophie de gestion ?
Vincent Strauss : Notre gestion très prudente vise avant tout à réduire la forte volatilité des marchés émergents. Grâce à nos 16 analystes répartis entre Paris, Tokyo, Hong-Kong et Bombay, nous ne sélectionnons que des sociétés offrant une forte visibilité et qui ont la capacité d’imposer leurs prix. Ce qui généralement rend leurs titres moins volatils que les indices. Nous n’investissons que sur un nombre limité de valeurs, une quarantaine, sur lesquelles nous avons de fortes convictions. En effet, nous gardons en portefeuille les valeurs au moins 5 ans. Nous évitons les valeurs bancaires et les titres très cycliques, mais aussi les produits dérivés. En raison de cette gestion très conservatrice, notre fonds recule moins que les autres quand les cours chutent mais il ne profite pas autant de la hausse des marchés comme c’est le cas depuis février. Cette stratégie séduit toutefois les clients, en 2008, nous avons fait face à peu de rachat et aujourd’hui l’encours sur le fonds est au plus haut historique.

Capital.fr : Dans quelles régions êtes-vous présents ?
Vincent Strauss : Nous avons un biais assez contrariant. Nous ne misons pas que sur les BRIC, Brésil, Russie, Inde et Chine. Certes, ces pays drainent beaucoup d’argent car ils attirent de nombreux investisseurs occidentaux mais notre instinct nous guide vers des zones moins populaires. Ainsi, nous avons des titres de l’opérateur de télécoms MTN basé en Afrique du Sud qui opère sur tout le continent. Nous sommes aussi investis au Mexique ou encore à Taïwan.

Capital.fr : Le rebond des Bourses des pays émergents signifie-t-il que cette zone est sortie de la crise ?
Vincent Strauss : L’envolée des cycliques ces derniers mois est un écran de fumée. Les valeurs des pays émergents ont rebondi car les gérants rassurés d’avoir évité une crise systémique, investissent en Bourse depuis février une partie de leurs liquidités. Désormais, le marché voit tout en rose et les prévisions sont trop optimistes. En effet, la croissance dans ces pays ne reviendra qu’avec le retour des excédents commerciaux, c’est-à-dire avec une amélioration de la situation dans les pays développés. C’est pourquoi nous estimons que les marchés émergents ne sont aujourd’hui plus du tout bon marché. Bien sûr, dans 5 à 10 ans, la croissance dans ces pays dépassera celle des régions occidentales. Mais, à un horizon plus court, on peut s’attendre à un repli des cours.

(Emilie Tourneux-Martin - Capital.fr - 12/08/09)

mercredi 12 août 2009

Quelques questions à se poser avant d’investir dans un fonds Marchés Emergents

Dans le rallye boursier mondial de ce printemps, les fonds Marchés Emergents sont montés en flèche, devançant la plupart des autres fonds actions. Certes, les catégories Morningstar Actions Internationales Grandes Capitalisations et les catégories Actions Europe Grandes Capitalisations ont gagné environ 30% depuis les débuts du rallye le 10 mars jusqu’au 12 juin. Certains fonds thématiques, par exemple les fonds Matières Premières, ont aussi enregistré des résultats impressionnants. Mais les fonds Marchés Emergents et Asie Pacifique Hors Japon ont gagné encore plus pendant cette période, 46% et 43% respectivement, les fonds Amérique Latine progressant de 50%. Pendant ce temps là, les offres dédiées à la Russie et à l’Inde étaient en hausse de plus de 75% sur la période.

Les gains stupéfiants des fonds Marchés Emergents sont en partie dus aux investisseurs retrouvant le goût du risque et au fait que ces fonds ont perdu beaucoup de terrain depuis la fin 2007 jusqu’à l’écroulement des marchés en 2008, leur donnant ainsi une grande marge de progression. (D’autres types de fonds au risque élevé qui avaient soufferts de grosses pertes avec la débâcle financière sont aussi remontés avec vigueur au printemps). Toutefois cette récente surperformance tient aussi à l’enthousiasme des investisseurs pour les conditions macroéconomiques prometteuses des pays en développement. On peut en effet s’attendre à voir la plupart de leurs avantages économiques par rapport aux pays développés – tels que des taux de croissance du PIB plus élevés et des démographies dynamiques – persister pendant les années à venir. Tout cela est encourageant, et une exposition modérée aux marchés émergents est tout à fait sensé pour la plupart des portefeuilles de long terme. Néanmoins les investisseurs devraient approcher cette classe d’actifs avec précaution.

Déjà assez d’exposition aux marchés émergents ?

Avant toute chose, les investisseurs doivent vérifier leur exposition aux marchés émergents à travers les fonds qu’ils ont déjà en portefeuille. En effet beaucoup de fonds investis sur les actions internationales ont déjà une exposition aux marchés émergents. Par exemple, la catégorie Actions Internationales Grandes Capitalisations Croissance possède en moyenne 6% d’exposition aux émergents et ce niveau est déjà grimpé au-delà de 10% ces dernières années. Carmignac Investissement, Fortis L OBAM Equity World et ING (L) Invest Global Growth ont actuellement entre 15 et 20% de leurs actifs investis sur les marchés émergents tout comme AXA WF Talents sur les petites et moyennes capitalisations internationales.

Certains fonds investis en Europe prennent aussi des positions sur les marchés émergents comme par exemple Métropole Best of Europe, Fidelity European Special Situations ou encore Carmignac Portefeuille Grande Europe ont entre 7 et 14% de leurs actifs investis dans les pays émergents d’Europe, incluant parfois la Russie ou la Turquie. De nombreux investisseurs ont donc déjà une partie de leur portefeuille exposée aux marchés émergents sans pour autant détenir un fonds qui y soit entièrement dédié.

Risques et performances élevés

Les investisseurs souhaitant plus d’exposition aux marchés émergents devraient s’assurer qu’ils ont bien pris en compte la nature chaotique de ces derniers. Ce que nous observons au cours de ce printemps n’est pas une première, les fonds dédiés aux marchés émergents ont par le passé connu des ascensions fulgurantes lorsque les conditions leur étaient favorables. Ils ont déjà affiché des gains énormes, dépassant tous les autres types de fonds entre le début de l’année 2003 jusqu’à fin 2007, alors qu’une économie mondiale robuste tirait la demande pour les produits et matériaux des pays émergents et que les conditions locales étaient favorables dans la plupart de ces pays.

Néanmoins, à cause de la dépendance de beaucoup de ces économies au prix des matières premières, de la concentration sectorielle de la plupart des marchés émergents, et d’autres facteurs, ces fonds sont extrêmement risqués et enclins à des chutes brutales lorsque l’environnement économique n’est plus favorable. Par exemple les fonds Asie-Pacifique hors Japon, Amérique Latine, Europe Emergente et Marchés Emergents (ces derniers investissant dans les zones émergentes à l’échelle globale) ont été parmi les fonds d’actions internationales les plus volatiles sur les dix dernières années. Sur la période de fin 2007 jusqu’au début 2009, alors que la demande pour les produits et matières premières des pays en développement s’affaiblissait, les fonds de ces quatre catégories ont plus souffert que les fonds investis en actions internationales, perdant jusqu’à 55% de leur valeur, 70% même dans le cas de la catégorie Europe Emergente.

Cette période difficile n’est pas un incident isolé. Les quatres catégories évoquées ci-dessus ont affiché à plusieurs reprises des pertes annualisées de 20% ou plus en glissement annuel lors de la dernière décennie – en plus de celles subies entre fin 2007 et début 2009.

On compte cependant plus de périodes à la hausse qu’à la baisse pour ces fonds. Sur les dix dernières années, les fonds Europe Grandes Capitalisations affichent une performance de -1,50% à -2,30% en moyenne par an et les fonds Europe Petites Capitalisations 1,30%, alors que les fonds Marchés Emergents, Amérique Latine, Europe Emergente ont produit entre 4% et 10% de performance annualisée. Ces résultats sur dix ans sont d’ailleurs plus représentatifs du potentiel de long terme de ces fonds que les énormes gains engrangés récemment.

Choisir prudemment

Le premier élan de beaucoup de passionnés des marchés émergents est de sélectionner des fonds dédiés aux places boursières les plus en vogues ou bien des fonds qui laissent la compétition loin derrière lors des rallyes boursiers. Mais comme nous l’avons déjà mis en évidence par le passé chez Morningstar, les fonds uniquement investis sur un pays émergent ou d’autres offres agressivement positionnées sur ces marchés sont problématiques.

Les fonds investis sur un seul pays émergent ne peuvent échapper aux problèmes de leur marché local et ont tendance à être concentré sur un nombre réduit de secteurs, ils sont donc susceptibles de connaître des pertes effroyables lorsque les conditions économiques se retournent contre eux. Les fonds Russie ont perdu près de 65% de leur valeur entre la fin de l’année 2007 jusqu’au pic de la crise au début 2009, payant cher les choix erratiques du gouvernement et la forte exposition structurelle du marché russe au secteur des matières premières qui sont venus s’ajouter aux difficultés typiquement rencontrés par les pays en développement. Quelque fonds régionaux, tels que ceux dédiés à l’Amérique latine ont des faiblesses similaires. (Les fonds Asie-Pacifique hors Japon font exception à cause du nombre, de la taille et de la diversité des marchés de la région). Quant aux fonds investissant de manière plus globale sur les marchés émergents mais qui suivent des stratégies très agressives, ils ont tendance à dévisser complètement en période difficile. Leur style de gestion, par exemple sur des très petites capitalisations ou sur des pays fortement instables, exacerbe les risques déjà élevés que l’on prend à investir dans les pays en développement.

Enfin, la surperformance de ces fonds extrêmement aventureux ne compense pas toujours les pertes supplémentaires qu’ils endurent en marché baissier. Et même quand ils y arrivent, la volatilité exceptionnelle de ces fonds rend leur utilisation difficile pour la plupart des investisseurs. C’est pour ces raisons que pour la grande majorité des investisseurs le meilleur moyen de s’exposer aux marchés émergents est de choisir des fonds investi sur plusieurs marchés, par exemple les fonds de la catégorie Marchés Emergents et Asie-Pacifique hors Japon, et de choisir ceux qui suivent une stratégie conservatrice ou tout du moins modérée. Parmi les fonds investis sur un large spectre de marchés émergents, Magellan, First State Global Emerging Market, JPM Emerging Markets Equity ou Robeco Emerging Stars Equities constituent de bons choix d’investissements. Pour l’Asie-Pacifique, Fidelity South-East Asia et Investec GSF Asian Equity sont des fonds qui méritent à notre avis un coup d’œil. Pourtant même ces fonds requièrent de la patience et nous ne pouvons qu’encourager les investisseurs à adopter une vision de long terme, à investir régulièrement pour lisser leur prix moyen d’entrée, et à garder une part modeste de leur portefeuille sur ce type d’investissement.

(Mathieu Caquineau - Morningstar - 01/07/09)

mardi 11 août 2009

China to remain global commodity driver, says JPM's Henderson


(Ian Henderson - Gérant de fonds chez JPM Asset Management)

With China consuming 50% of the world’s iron ore and at least 20% of the world’s other commodities the country is set to be a leading driver of the natural resources sector, according to veteran JP Morgan manager Ian Henderson.

Henderson, who manages the JPM Natural Resources fund, said that the region is well on track to hit its 8% GDP growth target and while there has been a degree of anxiety recently regarding fiscal stimulus the government is determined to keep to its spending plans and targets.

Henderson said: "As is now evident, the market for resource stocks seems to have bottomed in November last year. Since then it has been quite a remarkable period, with smaller companies leading our Natural Resources funds up. One of the main catalysts for this rise is the enormous amount of fiscal stimuli worldwide, and in particular, in China.
Here, fixed asset investment is at around 30% growth rate year on year. And, of course, this means that demand for certain commodities to sustain this growth – such as iron ore and coal – has also been elevated. Many other commodities have doubled in price since their lows. There is an air of confidence that we may have reached the bottom as far as economic woe is concerned."

Henderson said that many other Chinese leading indicators are also pointing up and, in the case of loan growth, astonishingly so.
"Inventories of certain commodities, too, will have to be rebuilt. It makes sense, too, to restock when prices are comparatively low, as they are now, rather than wait for prices to climb." he said.
Henderson said the worldwide move towards huge infrastructure projects is another driver for natural resources.
He said that even if you just consider the projected emerging market infrastructure where spending is expected to almost treble from $600 billion in 2008 to almost $1.8 trillion by 2017 there is emormous demand for commodities.
"This enormous investment is to accommodate a considerable migration from rural to urban areas, with hundreds of millions expected to move to cities in emerging markets over the next few decades. Again, the upshot of all this is a strong future demand for commodities."

According to Lipper, the JPM Natural Resources fund has delivered returns of 141%, in sterling terms to the end of July, versus a 88% rise in the FTSE AW/Oil & Gas index.

(Sara Smith - Citywire - 10/08/09)

Moneta Micro-Entreprises : Fermeture des souscriptions

Le FCP Moneta Micro Entreprises (« MME ») a dépassé le seuil de 120 millions d’euros d’encours lors de la valorisation au 24 juillet 2009, seuil qui déclenche la fermeture du FCP à toute nouvelle souscription. Pour mémoire, le FCP avait été réouvert aux souscriptions le 5 décembre 2008, son encours étant passé sous 90 millions d’euros le 10 octobre dernier. La hausse de l'encours intervenue depuis résulte pour 17 millions d’euros de l’augmentation de la valeur de la part (+21%) et pour 28 millions d’euros de souscriptions.

L'équipe de gestion du fonds remercie tous les porteurs de leur confiance renouvelée.

Lancé le 18 juin 2003 à 100 €, le FCP est valorisé à 265,47 € le 24 juillet 2009. Pour un porteur ayant souscrit lors de la création du fonds cela représente une hausse de 165% et un taux de rentabilité annualisé de 17,4% avant fiscalité du porteur. MME est classé n°1 des OPCVM de la catégorie « Petites sociétés France » sur 2 ans, 3 ans et 5 ans et n°6 sur 1 an (classement sur Boursorama au 17 juillet 2009).

La fermeture du FCP aux souscriptions nouvelles résulte de l’application d’une clause prévue dans le prospectus du FCP destinée à préserver l’intérêt des porteurs. Cette fermeture permet en effet au fonds de continuer à être actif dans le secteur des très petites entreprises, qui constitue sa caractéristique clairement traduite dans son nom, mais en limite la taille.
Le FCP pourra à nouveau être ouvert aux souscriptions dans un délai minimum de 30 jours après que son encours soit repassé en dessous de 90 millions d’euros.

Les prospectus des FCP ainsi que les documents de reporting, valeurs liquidatives et autres éléments d’information des 4 fonds gérés par Moneta Asset Management sont disponibles sur le site www.moneta.fr.

(site de Moneta)

vendredi 31 juillet 2009

Portefeuille : Renforcement

Pour le mois de juillet, le renforcement s'est fait aujourd'hui sur le fonds East Capital Baltic, à la VL de 32,17 SEK.
Comme à l'habitude je n'écoute pas les avis contradictoires que l'on trouve sur la toile et suit ma méthode d'investissement régulier... même si le rebond entamé en mars s'essoufle, même si les pays baltiques s'enfoncent dans la récession, même si tout le monde attend une correction des indices, même si certains pensent à prendre leurs bénéfices ou d'autres pensent que la récession se termine...
Je laisse le soin aux autres de déterminer le bon timing !

mercredi 29 juillet 2009

Mark Mobius (Franklin Templeton) : Romania is one of least expensive countries in the world

Cela a le mérite d'être clair ! ;)
peut-être un peu too much mais bon, à prendre en considération tout de même...
Mon portefeuille possède des sociétés roumaines via le fond MEI Roemeneï en Bulgarije (environ 65% du fonds) et le fonds East Capital Balkan (environ 13% du fonds sur la Roumanie).
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Mark Mobius, General Manager of the U.S. Templeton Asset Management company and one of the most influential investors in emerging markets, said that Romania is one of the least expensive countries in the world, with the potential of becoming one of the most exciting markets in the world.

Mobius, considered an emerging market guru, said that Romania’s problem is not a lack of money, but rather a lack of confidence and management. “We have been operating on the Romanian market for over 12 years, but things have just now started to move. The Romanian market will be much bigger than it is now. In the coming three-four years, capitalization and liquidity will double or even triple, while the number of listed companies will increase significantly,” Mobius, present at the official opening of the trading session at the Bucharest Stock Exchange (BVB), said.

“Romania has a great chance of performing better than Western countries, because figures show that the Romanian market is less expensive than others. The PER [Price-to-Earnings Ratio] in emerging countries is 14, compared to 6 in Romania. The P/BV [Price-to-Book Value] in Romania is below 1, while in emerging markets it is 1.8. This is why it is time to buy here,” Mobius said.

Templeton’s General Manager said that the crisis is over on stock markets. “In November I kept saying “buy, buy, buy”, because there are many opportunities. Now, I can say it is not a rally, but rather an ongoing bull market, although there are still fluctuations.

(Middle Europe Invesments - 29/07/09)

lundi 27 juillet 2009

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (juillet 2009)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

mercredi 1 juillet 2009

Portefeuille : Rapport de gestion 1er semestre 2009

Voici mon rapport de gestion pour la 1ère moitié de l'année 2009 (cliquer sur les graphiques pour les agrandir...)

Mouvements sur le 1er semestre 2009 :
Rien de changer concernant la construction du portefeuille, mes thèmes favoris étant les économies émergentes et notamment celles d’Europe de l’Est, les matières premières et de manière plus globale les petites et moyennes capitalisations. Depuis septembre 2007 j'investis régulièrement les économies provenant de mon salaire, la part de liquidités au sein du portefeuille diminuant légèrement.

Les mouvements au cours du 1er semestre 2009 ont été les suivants :
- vente de Performance Environnement International, pour un arbitrage vers JPM Global Natural Ressources
- vente du certificat Power Up Open End sur l’Or et achat du certificat RICI Enhanced Index

Les changements deviennent maintenant peu fréquents, et je ne fais que renforcer les fonds déjà présents dans le portefeuille : ma confiance reste entière pour les gérants ayant fait leur preuve, même si temporairement la performance d'un fonds peut décevoir...

Suite au récent rebond des bourses internationales, le portefeuille a bien profité de la remontée des cours, aidé par une répartition axée sur les émergents. Je crois toujours au potentiel des entreprises de ces pays, mais ne boude pas pour autant le savoir faire de bons gérants, comme par exemple Romain Burnand de chez Moneta, pour les micro caps françaises...

Parmi les fonds ou produits financiers présents au sein du portefeuille :
les 4 meilleures progressions du semestre (du 31 décembre au 30 juin, en euros) sont : JPM Global Natural Ressources (+59,4%) ; East Capital Explorer (+54,4%) ; Sextant PEA (+38,8%) ; Odin Offshore (+37%)

les 4 moins bonnes progressions du semestre sont : East Capital Baltic (-1,9%) ; MEI Roemeneï en Bulgarije (-0,4%) ; Or physique (+4,9%) ; Napoléons (+5,6%)


Positions et répartitions au 30/06/09 :




Performance :
Performance YTD (31/12/08 au 30/06/09)
Portefeuille Yayofonds : +24,71%
MSCI World : +5,40%
MSCI World Small Cap : +13,65%
MSCI Emerging Markets : +34,79%


les données manquantes correspondent aux vacances prolongées ;)

Rendement annualisé depuis la création du portefeuille : -7,23%

Perspectives d'évolution du portefeuille :
Les perspectives d’évolution pour les mois à venir sont les suivantes :
- réduire la part de liquidités pour arriver à une exposition « actions + certificats + or » de l’ordre de 90%
- garder une part importante voire très importante sur les marchés émergents
- continuer à investir régulièrement

Je reprends ma pensée du semestre précédent puisqu'elle est toujours d'actualité...
En ce moment le réflexe naturel du petit investisseur est de sous-exposer son portefeuille aux actions car il réagit suivant ses émotions : les marchés s'effondrent alors on fuit la Bourse, le rebond a été trop important alors il faut vendre, la situation des banques n'est pas réglée alors il vaut mieux rester à l'écart... ! C'est exactement le contraire qu'il faut faire !
Avec de la discipline et du courage on y arrive : acheter des actions en plein milieu d'une récession... et se donner rendez-vous dans 20 ans...
Lorsque les marchés seront repartis à la hausse puis que nous serons en pleine spéculation boursière, là il sera temps de réduire les renforcements mensuels.

Bon courage à tous !
Sylvain

lundi 29 juin 2009

Portefeuille : Renforcement

Pour le mois de juin, l'investissement s'est fait ce lundi, sur l'action East Capital Explorer, au prix de 61,68 SEK.
Bien entendu, et ce malgré le rebond entamé depuis le mois de mars, je continue à investir régulièrement en me gardant bien d'écouter les avis contradictoires qui doivent circuler un peu partout sur la toile... !

lundi 22 juin 2009

Europe de l'Est : la dernière lettre d'East Capital (juin 2009)

Voici la dernière lettre très complète, en français, d'East Capital sur les marchés d'Europe de l'Est :
une revue des marchés de Russie et CEI, des marchés baltes, d'Europe Centrale et d'Europe du sud-est ainsi qu'un point sur les différents portefeuilles.

le lien pour télécharger le fichier pdf

vendredi 19 juin 2009

First State's Tulloch questions pace of Asia recovery


(Jakarta - Indonésie)

Veteran Asia investor Angus Tulloch says the rally in Asian equities will be hit by dampening enthusiasm caused by excessive capacity, rising long term interest rates and the weak financial position of governments.

Over five years, Tulloch is ranked second out of 64 managers in the Asian equity sector in Europe. But he has lagged his peers during the rally of the past quarter, finding himself ranked 138/163 for the three months up to the end of May with his First State Asia Pacific and First State Asia Pacific Leaders funds.
Tulloch marginally increased his exposure to cyclicals in March but is not taking a bullish stance on the markets.

"The danger is excessive capacity has not been taken out, for example the steel industry," he said, adding that the weaker financial positions of governments and the prospect of high long term interest rates were also dampening his enthusiasm.
Further growth in the economy, he added, was unlikely to mirror to progress at the rates seen until recently.

Tulloch, who has a long term track record superior to nearly all his rivals in the sector, said the rally was concentrated in areas of the market he has traditionally shirked.

"What has moved has been the heavily cyclical stocks – a lot of the stuff that we find too heavily geared, and areas where we tend to be a bit light anyway," he said.
This has largely been a correction to the sense of "doom" that reigned at the turn of the year, he added.

"There was too much gloom around and the markets were oversold, especially some cyclical stocks," he said.
"There was an extensive period of de-stocking in the economy that came to an end in January and February, and then some very extreme activity by governments to stimulate the economy, and in the short term, it’s been pretty effective."

In the long term, Tulloch said the outlook for Asian economies was healthier than that for the Western world.

"I don’t believe in short term decoupling. But long term, the developed world will tax more and spend less," he said.
He added that the response of Asian firms to the global economic crisis had contrasted markedly with some of their Western counterparts.

"In a way, the whole attitude has been more realistic. With a number of companies, the senior executives have taken cuts to their salaries," he said.

(Daniel Grote - Citywire - 17/06/09)