Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

lundi 30 juin 2008

Portefeuille : Rapport de gestion 1er semestre 2008

En cette fin de semestre mouvementée , il est temps de faire un petit bilan !
Voici mon rapport de gestion pour cette première moitié de l'année (cliquer sur les graphiques pour les agrandir...)

Mouvements sur le 1er semestre 2008 :
Depuis la création du portefeuille en juin 2006, ce dernier est progressivement construit autour des thèmes suivants : les économies émergentes et notamment celles d’Europe de l’Est, les matières premières et de manière plus globale les petites et moyennes capitalisations. Le capital initial n’est toujours pas complètement investi et les économies (venant de mon salaire) réalisées chaque mois font que la part de liquidités est encore relativement importante. Cette dernière a tout de même beaucoup baissé depuis septembre 2007 où j’effectue un investissement tous les mois. Le montant de ces investissements est variable et intervient au cours du mois et non pas à une date fixe.

Les mouvements au cours du 1er semestre 2008 ont donc été importants :
- augmentation significative de la part Europe de l’Est avec création de 2 nouvelles lignes (East Capital Explorer et MEI Roemeneï en Bulgarije)
- légère concentration du portefeuille avec les ventes de : Certificat Coton, Rouvier Valeurs, Performance Avenir, Moneta Multi Caps
et achat de Moneta Micro Entreprises
- maintien de la part Or avec création d’une nouvelle ligne : Certificat Power Up Open End sur l’Or

Dans des conditions de marché difficiles, le portefeuille a subi au cours du semestre deux baisses hebdomadaires importantes quasi supérieures à 5% : - 4,94% le 18 janvier et - 5,22% le 21 mars.
La répartition axée sur l’Europe de l’Est et les émergents a tout de même joué en faveur du portefeuille qui résiste mieux que l’indice MSCI World. Même si on parle aujourd’hui de la fragilité des marchés émergents (tensions inflationnistes, pression baissière venant des marchés développés), la santé des entreprises dans ces pays est restée robuste au 1er semestre 2008.
La bonne tenue des cours de l’Or sur la période a également permis au portefeuille de se comporter honorablement.

Parmi les fonds ou produits financiers présents au sein du portefeuille (même récemment) :
les 5 meilleures progressions du semestre sont : Certificat Or (+ 9,9%) ; Napoléons (+ 4,2%) ; Or physique en grammes (+ 3,1%) ; BGF World Gold Fund (- 2,3%) ; Odin Offshore (- 3,3%) ;
les 5 moins bonnes progressions du semestre sont : Certificat Vietnam (- 65%) ; Saint Honoré Inde (- 45,6%) ; MEI Roemeneï en Bulgarije (- 39,1%) ; East Capital Balkan (- 32,1%) ; Sextant PEA (- 18,4%)

Positions et répartitions :




Performance :
Performance YTD :
Portefeuille Yayofonds : - 12,89%
MSCI World : - 17,18%
MSCI World Small Cap : - 15,90%
MSCI Emerging Markets : - 18,28%



Rendement annualisé depuis la création du portefeuille : +5,80%

Je ne m'intéresse pas (peut-être à tort je ne sais pas !) à la volatilité, au ratio de Sharpe, à l'Alpha, au Béta et autres ratios barbares qui, à mon sens, sont sans intérêt pour une perspective très long terme ! ;)

Perspectives d'évolution du portefeuille :
Les perspectives d’évolution pour les mois ou les années à venir sont les suivantes :
- réduire la part de liquidités pour arriver à une exposition « actions + dérivés + or » de l’ordre de 90%
- garder une part importante sur les marchés émergents et en particulier l’Europe de l’Est
- éventuellement (à réfléchir !) arbitrer les 2 lignes Saint Honoré Inde et Certificat Vietnam pour une ligne Carmignac Emerging Discovery (le portefeuille gagnerait alors une ligne en concentration et serait davantage axé sur les small et mid caps)

Lorsque les marchés seront repartis à la hausse de manière « correcte » et « régulière » (je l’espère un jour !) les renforcements devront être effectués moins régulièrement ou par plus petites touches… comme je le faisais en 2006 et jusque mi-2007.
Pour l’instant et au vu de la multitude d’informations boursières contradictoires, ce sera un investissement tous les mois.

Merci de m’avoir lu !
Sylvain

jeudi 26 juin 2008

Trésors pétrolifères sous la mer


Navire sismique Geo Challenger de CCGVeritas, équipé avec les dernières technologies haut de gamme et offrant à l’industrie d’exploration offshore internationale une gamme complète de services en acquisition marine 3D/4D, en mode classique ou bien en haute résolution et en wide-azimuth

«Il n’y a plus de pétrole facile et les réserves sous-marines ont un rôle crucial à jouer pour faire face à la demande mondiale de pétrole», affirme Tom Botts, vice-président de Shell pour l’Europe. Et les fonds marins contiennent effectivement d’importants gisements, à l’image de Tupi, le champ situé au large de la baie de Santos, dans le sud-est du Brésil. Selon Petrobras, 5 à 8 milliards de barils pourraient être extraits de ce champ, ce qui en ferait l’un des plus importants au monde. Le Brésil deviendrait l’un des dix plus grands producteurs d’or noir, approchant les niveaux du Nigéria ou du Venezuela. Car avec un baril largement au-dessus des 100 dollars, les bénéfices potentiels incitent les compagnies à se lancer dans des projets qui n’étaient auparavant pas rentables compte tenu d’un pétrole à 30, voire même à 50 dollars. Conséquence : les forages sont plus profonds et plus complexes, donc plus onéreux. Les coûts d’exploration grimpent en flèche et le forage d’un puits peut dépasser la barre des 100 millions de dollars.

Le sel constitue un piège potentiel pour les hydrocarbures

La prospection doit donc obtenir de meilleurs résultats et, dans le golfe du Mexique comme au large du Brésil, affronter un ennemi particulièrement résistant : le sel. Un ennemi pourtant intéressant car cette roche imperméable constitue une rupture dans la couche structurale, et offre des pièges potentiels à hydrocarbures. Reste que «la sismique traditionnelle ne permet pas d’identifier ce qui est localisé sous les couches de sel», explique un géologue suisse préférant garder l’anonymat.

En millieu marin, cette technique de prospection analyse la propagation d’ondes sismiques envoyées depuis un navire grâce à des canons à air. Les dites ondes se propagent, heurtent le fond et remontent vers la surface, où elles sont enregistrées par des capteurs (hydrophones) logés dans une série de flûtes mesurant plusieurs kilomètres de longueur et espacées d’une ou plusieurs centaines de mètres, et tirées par le bateau. Et l’image obtenue prend la forme d’un cube. Mais le sel absorbe une grande partie du signal. BP a donc songé à contourner cette barrière naturelle au début des années 1990, lors que la compagnie enrageait de voir son exploration stagner dans le golfe du Mexique. C’est ainsi qu’est née la sismique «wide azimuth», une technique déjà utilisée en sismique terrestre et qui, en mer, «offre de meilleures images dans des conditions où les études sismiques sont difficiles car certaines formations géologiques atténuent les signaux, en particulier le sel et le basalte», explique Stephen Whittaker de Schlumberger, dont la filiale WesternGeco est leader mondial du secteur. La technologie repose sur une idée simple : utiliser trois navires, celui qui remorque les capteurs étant encadré de part et d’autre par un bateau contenant une source d’ondes. «Le signal envoyé arrive donc par un angle et non verticalement sur la formation qui est étudiée», poursuit Stephen Whittekar. Avec plusieurs variantes – des brevets continuent à être déposés –, selon le nombre de bateaux et leur disposition.

Le wide azimuth permet de mieux exploiter les champs

«Au lieu d’observer une structure grâce à une image prise depuis le dessus, comme le permet la sismique «narrow azimuth», l’idée était d’obtenir une image depuis plusieurs angles, comme depuis le sommet d’une montagne», reprend notre géologue suisse. La couverture de la zone est ainsi multipliée par trois. Une amélioration des résultats qui a son prix : le «wide azimuth» nécessitant davantage de navires, de membres d’équipage et de moyens informatique, les coûts opérationnels peuvent doubler par rapport à une étude de sismique simple. De quoi participer aux prix élevés du brut. Et permettre de nouvelles découvertes? «Pas forcément, explique Louis Cherel, géophysicien spécialisé dans le «wide azimuth» à l’Institut français du pétrole. Cette technique améliore surtout la connaissance des réservoirs existants, notamment leur fracturation, ce qui facilite l’accès aux réserves et permet de mieux les exploiter». «Des progrès doivent encore être faits dans le traitement de ces données de plus en plus complexes, car tous les résultats sont désormais exprimés en trois dimensions», conclut Louis Cherel.

Les gisements off-shore très profonds, un trésor encore bien difficile à exploiter

L’emballement médiatique fut à la hauteur de l’annonce brésilienne de novembre : grâce aux 5, voire 8 milliards de barils découverts dans le champ Tupi, le Brésil allait augmenter ses réserves prouvées de plus de 50%. Cette annonce, la deuxième plus grande découverte des vingt dernières années après les 12 milliards de barils du champ de Kashagan au Kazahkstan, aurait pu faire croire les tensions s’estomperaient sur le marché du brut, rassuré par ce surplus d’offre alors que neuf des dix plus grands champs pétroliers du monde avaient déjà vu leur production se réduire. Traverser 3 km d’eau, 2 km de roche et 2 km de sel !

Mais ce prétendu miracle n’a pas résisté longtemps aux immenses contraintes liées à l’exploration de champs pétroliers off-shore à de très grandes profondeurs. Dans le cas de Tupi, le jackpot d’hydrocarbures situés dans le bassin de Santos repose à près de 7 km sous la surface de l’océan. Pour y accéder, Petrobras, la compagnie nationale brésilienne, devra traverser, dans l’ordre des réjouissances : 2000 à 3000 mètres d’eau, puis une couche de roche et de sable de 2000 mètres et enfin une couche de sel de la même épaisseur. Certes, Petrobras est un spécialiste des eaux profondes, exploitant déjà des champs à plus de 5000 mètres de profondeur. Mais une telle couche de sel, moins dure que la couche de roche qui la précède mais également moins stable, représente un défi de taille. Surtout à cette profondeur : à 6000 ou 7000 mètres sous la surface, la pression et la température transforment le sel en liquide, refermant immédiatement tout forage. Sans compter que le pétrole subira un choc thermique lors de sa remontée, passant de 100 degrés dans le réservoir à 4 degrés, ce qui pourrait bloquer le débit. Que faire? Chauffer l’oléoduc, donc augmenter encore les coûts, estime une Université de Rio toujours au stade des réflexions.

Des puits ont déjà été forés dans le champ de Tupi. Le premier a coûté 240 millions de dollars, une facture qui est descendue à 60 millions pour les 14 suivants, dont huit ont atteint le réservoir. Petrobras estime que ce montant reculera encore à 30 millions de dollars par puits en phase d’exploitation commerciale. Soit un coût par baril produit de 30 dollars, alors que Petrobras dépense actuellement moins du quart pour produire un baril en off-shore. La compagnie estime néanmoins que Tupi produira un million de barils par jour d’ici 15 ans.

Jackpot pour les foreurs et les spécialistes de la sismique

«L’acquisition de données sismiques en deux dimensions a déjà été effectuée sur l’ensemble du globe, mais la précision et la qualité des images obtenues grâce au «wide azimuth» incite les compagnies pétrolières à commander de nouvelles campagnes d’acquisition», explique Louis Cherel, géophysicien à l’Institut français du pétrole. Des études bien plus chères que les précédentes, ce qui fait les affaires d’entreprises comme WesternGeco ou CCGVeritas, leaders du marché.

Jouer le secteur des services aux compagnies pétrolières

Plus généralement, les services aux compagnies pétrolières ont la cote. Pour le seul champ de Tupi, Petrobras prévoit d’utiliser entre 6 et 12 plateformes flottantes. Soit un investissement d’une trentaine de milliards de dollars pour leur construction. Mais pour l’instant, le marché subit une telle pénurie qui profite au marché de la location. A tel point qu’en 2007, louer une de ces plateformes a coûté en moyenne 500.000 dollars par jour. Et, constatant que la demande va continuer à excéder l’offre, l’analyste de Citi, Geoff Kieburtz, s’attend à une augmentation des prix.

«Si la hausse régulière des revenus de manutention observée depuis trois ans se confirme, les livraisons plus rapides de nouvelles plateformes off-shore devraient propulser la croissance du secteur à plus de 20% d’ici 3 ans», estime l’analyste, qui a revu à la hausse ses estimations de bénéfice par action de Transocean, le leader mondial du forage off-shore, pour 2008, 2009 et 2010. Halliburton et Exterran devraient également bénéficier de la vigueur du cycle économique, justifiant ainsi une recommandation à l’achat malgré des valorisations actuellement élevées.

Sébastien Ruche (Agefi - 26/06/08)

dimanche 22 juin 2008

Parapétrolières : carnets de commandes remplis

Voici le rapport du mois de juin de la société de gestion Odin, basée en Norvège.
Un long rapport sur le pétrole et le gaz, et en particulier les parapétrolières (plate-forme, sociétés sismiques, de transport... etc)
A lire de toute évidence (en anglais par contre !) :
le rapport d'Odin

mercredi 18 juin 2008

Economies baltes : la débâcle

Voici un article de Lysiane J. Baudu du 18/06/08, tiré de la Tribune (merci à Lupus) qui vient nous rappeler que les économies émergentes ne sont pas aussi solides qu'on ne le pense ; pour les pays baltes, une pause est indispensable après plusieurs années de croissance folle... c'est à mon avis un stade nécessaire avant une future reprise.

Après avoir affiché des taux de croissance impressionants, l'Estonie et la Lettonie assistent à un fort ralentissement de leur activité économique et à une explosion de l'inflation.

Les chiffres clés des économies des pays baltes

Hier, la croissance économique caracolait à 7,1 %. Aujourd'hui, elle s'affiche à... 0,4 %. En un trimestre seulement, la correction que subit l'activité en Estonie est spectaculaire. "Nous ne nous attendions pas à une chute si brutale", avoue d'ailleurs Anssi Rantala, analyste à la banque Nordea et spécialiste des pays qui entourent la mer Baltique. Ce mouvement est également à l'oeuvre dans d'autres pays de la zone, à des degrés divers. Ainsi, en Lettonie, la croisance du PIB, qui atteignait encore 10,3 % en 2007, a été divisée par trois au premier trimestre de cette année, pour atteindre 3,6 %. Enfin, en Lituanie, moins portée vers les extrêmes, l'activité économique, qui avait crû de 8,8 % en moyenne l'an dernier, est en progression de seulement 6,9 % au premier trimestre 2008.

Que s'est-il passé ? "Le boom des crédits devait bien s'arrêter un jour, soupire le spécialiste de Nordea. Il n'y avait tout simplement plus de place pour une progression des prêts, en particulier immobiliers." Certes, la saturation, même pour une économie en plein rattrapage, devait arriver. Et elle n'a pu qu'être accélérée par la hausse des taux d'intérêt. Car il faut bien tenter de juguler l'inflation qui explose. Sur le seul mois d'avril, la hausse des prix en Estonie a été de 11,4 %. Autant dire que le piège s'est vite refermé. Les promoteurs, qui s'aperçoivent que les arbres ne vont pas jusqu'au ciel - pas plus que les prix de l'immobilier - se retrouvent avec une multitude d'appartements sur les bras. Les prix baissent et, avec eux, le sentiment de richesse des propriétaires. En Lettonie, par exemple, la confiance des consommateurs a chuté de 30 % en quelques mois. Et si, dans certains pays industrialisés, le blues ne se traduit pas automatiquement par un arrêt de la consommation, il semble que, dans les pays Baltes, la contamination est réelle. En Estonie, la consommation devrait ainsi stagner cette année.

Ce qu'il faudrait donc à ces économies, c'est une demande extérieure de nature à compenser la faiblesse de la demande intérieure. Or le hard landing des pays baltes s'opère dans un contexte de ralentissement économique mondial. La demande de produits fabriqués dans la région a donc tendance à s'amoindrir, d'autant que la hausse des salaires locaux (20 à 30 % par an dans certains cas) n'a rien fait pour améliorer la compétitivité.

Des liens historiques avec la Russie

Où pourrait-on trouver un rayon de soleil dans ce paysage ? Il faut pour cela regarder du côté de la Russie, souligne Anssi Rantala. Avec la Pologne, qui bénéficie de l'apport des immigrants rentrant au pays, c'est la seule économie de la zone qui poursuit sa progression. Or, liens historiques obligent, la Russie fait partie des clients de choix des pays Baltes, anciens pays membres de l'URSS.

mercredi 11 juin 2008

East Capital Baltic : versement de dividendes

Distribution of dividends from East Capital Baltikumfonden (Baltic Fund) :
The date on record for dividend distribution is June 17 2008.
Total amount of dividends to be distributed in SEK is: 7 676 185
The dividends will be reinvested and may not be received in cash.
Our distributors, acting as nominees for their clients, will receive a contract note specifying the amount of new fund units issued on their behalf on June 18 2008. All other clients will find this information in their semi-annual account statements to be sent out in the beginning of July.

(site East Capital - 09/06/08)

lundi 9 juin 2008

Portefeuille : Renforcement

Je viens de renforcer ce lundi la ligne East Capital Explorer, au prix de 91,5 SEK.
La valeur du titre est légèrement décotée par rapport à la valeur liquidative du fonds (donnée à 96,66 SEK le 30 mai 2008, sur le site d'ECEX) et j'avais prévu de renforcer si on passait sous la valeur 92.
Le premier achat avait été fait au prix de 97,5 SEK.

jeudi 5 juin 2008

Portefeuille : Renforcement

Suite aux quelques achats de fonds de ces derniers temps qui ont fait baisser la part d'or au sein du portefeuille, j'ai renforcé la ligne "certificat or" en achetant cette semaine le certificat Or Power Up de chez Abn Amro : FR0010584227 / 1327N

Ce certificat n'a pas de date de maturité et démultiplie les évolutions du sous-jacent avec un levier d'environ 5.
Pour plus d'informations :
la page d'Abn Amro
le prospectus

Je précise que cet investissement est toujours pour un objectif long terme, je ne fais pas de day-trading... !

mardi 3 juin 2008

Info fonds : East Capital Explorer

La société suédoise East Capital Explorer a décidé d'investir environ 40 millions d'euros dans le fonds East Capital Russian Property Fund. L'exposition de ce fonds porte sur les biens immobiliers de détail des grandes villes régionales russes.

Le fonds investira donc dans les centres commerciaux et autres commerces de détail qui engendrent, de part une forte demande intérieure, un marché immobilier en croissance. Le fonds se concentre sur les villes régionales de plus de 500 000 habitants, en Russie mais aussi en Ukraine et au Kazakhstan.

Selon Gert Tiivas d'ECEX, "le boom de la consommation domestique, combiné à un nombre insuffisant de constructions modernes, fait de l'immobilier un de nos secteurs préférés. Cet investissement devrait permettre à nos actionnaires d'accéder facilement à ce secteur."

Le fonds devrait également pouvoir commencer ses investissements durant l'été 2008.
Le East Capital Property Fund est un fonds fermé réservé aux clients institutionels ; il n'y a aucun frais de souscription lié à l'investissement d'ECEX sur ce fonds à part des frais de gestion de 1% de la valeur liquidative brute du fonds et une éventuelle commission de superformance.

Voici donc un petit récapitulatif des différents investissement d'East Capital Explorer :
- East Capital Russian Property
27 mai 2008 40m d'euros 16,5%
- East Capital Bering New Europe
02 mai 2008 10m d'euros 4,1%
- East Capital Bering Ukraine
02 janvier 2008 24m d'euros 9,9%
- East Capital Bering Central Asia
02 janvier 2008 20m d'euros 8,3%
- East Capital (Lux) Eastern Europe
13 décembre 2007 18,3m d'euros 7,6%
- East Capital Power Utilities
05 décembre 2007 81m d'euros 33,4%
- East Capital Bering Russia
03 décembre 2007 24m d'euros 9,9%
- East Capital Bering Balkan
03 décembre 2007 25m d'euros 10,3%

(d'après le site d'East Capital Explorer)