Présentation

Bonjour à tous ! Merci de vous arrêter un instant sur mon blog financier...
Vous pouvez y découvrir le suivi de mon portefeuille boursier, un portefeuille réel géré seul depuis 2006. Mes investissements pour le très long terme sont réalisés à travers une sélection de fonds de placement (aussi appelés OPCVM ou Sicav).
Pour consulter les lignes précises du portefeuille, allez dans les menus sur la colonne de droite, puis à la rubrique "Mon portefeuille".
En plus de vous tenir au courant de l'évolution de ce portefeuille, je serai amené à poster des commentaires sur mes idées du moment, des articles que je trouve intéressant... etc. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou questions.

lundi 26 mai 2008

Petit bilan sur l'Or

Après la correction assez violente sur l'or il y a quelques semaines, Léonard Sartoni nous fait un petit bilan sur son métal préféré : analyse du marché de l'or et synthèse de ses portefeuilles or et argent.
Un article très intéressant à lire et des avis toujours très pertinents :
article pdf

vendredi 23 mai 2008

Info fonds : JPM Global Natural Ressources

Les petites capitalisations en ressources naturelles misent sur le long terme.
Plutôt que de profiter des mouvements spéculatifs, il est préférable de se concentrer sur des projets d’exploitation générant des rendements intéressants.

«Je suis un investisseur de la vieille école.» Ian Henderson, le gérant du JPMorgan Global Natural Ressources Fund rencontré hier à Genève, annonce tout de suite la couleur.

Et sa philosophie : «Avant les années 1980, la City de Londres était un endroit où des personnes ayant des projets à réaliser venaient chercher les ressources financières nécessaires.
Il existait une symbiose entre les intérêts économiques des deux parties. Aujourd’hui, si je trouve un bon projet, j’aimerais le suivre jusqu’à son entrée en production.»
Il agit plus en tant qu’investisseur que gérant de fonds. La majorité de son portefeuille est
composée de petites capitalisations, peu suivies par les analystes. «La valeur réelle des entreprises en phase de développement de projets est un multiple de leur valeur sur le marché», déclare le gérant actif dans 26 matières premières. Un grand nombre des titres de son portefeuille contiennent des sites à un stade entre l’installation et le début de la production. En revanche, il n’utilise les investissements directs dans les matières premières que de manière subsidiaire, soit dans le cas où aucune société ne permet de couvrir une ressource offrant un potentiel intéressant.
«Dans les produits dérivés, il n’y a aucun élément humain - alors que j’aime cet aspect-là. Une entreprise bien gérée devrait être en mesure de produire de la valeur ajoutée», souligne Ian Henderson. Par exemple, vers la fin des années 1990, à un prix du brut nettement inférieur
à celui d’aujourd’hui, les actions des compagnies pétrolières avaient enregistré des gains considérables. «Il est indéniable que ces entreprises profitent aujourd’hui de la montée de prix», admet le gérant de JPMorgan, mais il ajoute : «Mes investissements n’ont pas pour objectif de miser sur la hausse des matières premières.»
L’accès aux réserves devient plus difficile et plus coûteux ; Ian Henderson cherche plutôt à
s’en affranchir et s’intéresse aux tendances à long terme. Le potentiel est loin d’être épuisé: «La Terre ne manque pas de ressources. Les facteurs limitant l’exploitation des réserves se situent au niveau de l’accessibilité, du financement et de la volonté», déclare-t-il. Le pétrole en constitue en bon exemple : «les ressources ne sont pas tombées à zéro - les sables pétrolifères au Canada ont un potentiel semblable à l’Arabie saoudite. Mais nous sommes probablement arrivés à un pic en ce qui concerne la découverte de larges champs sur les continents», explique le gérant.
Donc, il devient plus difficile d’extraire ces ressources, dont la qualité se détériore dans beaucoup
de cas (pétrole, métaux de base) : «Les projets sont si chers et si compliqués que beaucoup d’entreprises préfèrent acheter au lieu de construire, ce qui est par exemple l’enjeu de la bataille BHP Billiton - Rio Tinto.» L’entrée d’une nouvelle exploitation sur le marché «a tendance d’arriver très tard», constate Ian Henderson. Par exemple, seulement 1,3 des 7,1 mégatonnes de production supplémentaire de cuivre annoncée en 2001 pour cette année sont effectivement
disponibles. Jusqu’à présent, le niveau de prix élevé n’a pas pu contribuer à la réduction
de cet écart énorme. La hausse de la demande ne risque guère de fléchir.
Dans son portefeuille, seul un engagement sur vingt aboutit à un échec. Les réussites peuvent être splendides : le producteur australien de minerai de fer Fortescue Metals a multiplié sa capitalisation boursière par 9 en deux ans, son action affichant un gain de 1700%! Son directeur, Andrew Forrest, est désormais l’homme le plus riche d’Australie. Cela illustre bien que l’entrée en production d’une exploitation constitue une étape cruciale, avec un énorme potentiel de rendement.
Du côté de la demande, Ian Henderson ne pense pas qu’il y ait une rupture de tendance. D’autant
moins que la crise aux Etats-Unis n’a eu qu’un impact marginal sur la consommation globale de matières premières, alors que la croissance des pays émergents, les principaux responsables de l’augmentation de la demande, semble bien résister. Selon le gérant, le nucléaire n’est pas en train de disparaître, bien au contraire : le nombre de réacteurs pourrait doubler à moyen terme. Et l’or sera soutenu par les flots de réserves monétaires cherchant des alternatives aux bons du Trésor - sa baisse récente ne devrait être que passagère, d’autant plus qu’il joue toujours son rôle de protection contre l’inflation. Ian Henderson reste donc confiant: «Le secteur des ressources naturelles continuera de surperformer le marché global.»

(article tiré du site Agefi - 23/05/08)

Portefeuille : Achat

Pour le mois de mai, j'initie cette semaine une nouvelle ligne au sein du portefeuille.
L'investissement se fait sur le fonds MEI Roemeneï en Bulgarije Fonds, un fonds actions principalement small et mid caps, sur deux pays d'Europe de l'Est : Roumanie et Bulgarie.
Je tiens tout d'abord à remercier les intervenants du site valeur et conviction qui m'ont fait découvrir cette maison de gestion ; il y a un moment que je voulais un autre fonds sur la zone Est, quelque chose de plus ciblé que East Capital Balkan par exemple, qui contient néanmoins un peu de Roumanie.
Les deux pays sont encore loin d'avoir offert tout leur potentiel et le point d'entrée actuel sur le fonds est plutôt bon !


Château Peles à Sinaia en Roumanie
(appartenant à la famille royale)

Pour de plus amples renseignements sur le fonds et la maison de gestion :
le site de Middle Europe Investments
le prospectus du fonds
le site d'Euronext

code ISIN : NL0000287282 (le fonds est coté sur l'Euronext Amsterdam)

Je rappelle que ce genre de post n'est pas une incitation à l'achat mais simplement une information sur un fonds que je possède ; il vous appartient de prendre vos décisions vous-même concernant vos investissements boursiers !
Cela dit, les commentaires ou suggestions sont les bienvenus ;)

samedi 17 mai 2008

Info fonds : East Capital

La lettre du mois de mai d'East Capital, en français :
télécharger le document pdf

jeudi 15 mai 2008

Portefeuille : graphique actif total

Voici le graphique représentant l'évolution de mon actif TOTAL (fonds actions, produits dérivés, or et liquidités) au cours du temps, depuis la création du portefeuille ; à noter que ce nuage de points intègre les injections de liquidités du compte courant vers le portefeuille boursier, d'où des "sauts" parfois assez visibles et importants.



Ce graphique a donc pour but d'évaluer le capital dont je disposerai dans un certain nombre d'années, injections de liquidités comprises ; plus le temps avance et plus je peux faire apparaître une droite de tendance "réaliste" qui me renseigne sur l'avenir.

Rappel : la colonne de droite du blog avec les pourcentages ytd ne concerne, elle, que la progression du capital INVESTI (fonds actions + produits dérivés + or physique = portefeuille boursier).

vendredi 9 mai 2008

Info fonds : Odin Offshore


Station Heidrun en Mer du Nord (image de Statoil)

Ce fond actions de la maison Odin, basée en Norvège, est investi sur des sociétés opérant dans le secteur pétrolier et gazier ;
les compagnies sélectionnées par le gérant, Lars Mohagen, sont impliquées dans la découverte, la production et la distribution de pétrole et gaz mais aussi, et c'est là tout l'intérêt du fond, dans les services liés au pétrole et au gaz ; on appelle cela les compagnies parapétrolières, des sociétés travaillant avec les grandes majors.
Parmi leur activités on peut citer par exemple la construction d'équipements pour les stations de forage, la création d'outils (logiciels, dispositifs de réception...) pour l'acquisition et le traitement de données sismiques par les équipes de scientifiques afin d'explorer les zones onshore et offshore dans le monde, la création de laboratoires d'enregistrement sismique performants... etc

Avec la raréfaction des énergies fossiles facilement exploitables, les compagnies sont forcées d'investir massivement pour aller chercher le pétrole et le gaz toujours plus loin, toujours plus profond ; les besoins en matériels de pointe à tout niveau du processus, de l'exploration à la distribution, sont donc colossaux et le potentiel de croissance des compagnies parapétrolières important.

Odin offshore investit principalement dans les parapétrolères de la mer du Nord (sociétés basées à Oslo) mais aussi aux USA, pour un total d'une petite soixantaine de valeurs.

Pour de plus amples informations :
le site de la maison Odin
le prospectus simplifié du fond au 30/04/08
le rapport annuel 2007 (détail du portefeuille p.37)

Ce fond a été souscrit directement auprès de la maison de gestion Odin. L'achat de parts se fait par virement bancaire international en euros auprès de leur banque dépositaire suédoise.
Après le change et les frais de souscription de 2,5% le montant investi est libellé en NOK (couronne norvégienne).

dimanche 4 mai 2008

Portefeuille : quelques explications

Bonjour à tous !

A la demande de certaines personnes qui m'écrivent via ce blog je viens vous donner quelques explications supplémentaires quant à mes choix d'investissement, notamment concernant la répartition d'actifs.
En proposant aux lecteurs mes choix de placement, il m'apparaît utile de préciser ma situation personnelle et mes objectifs :
Agé de 32 ans et sans enfants, je souhaite me constituer un capital pour dans plusieurs dizaines d'années, disons au moins 20 ans, l'utilisation des fonds n'étant pas encore précise à l'heure actuelle... préparation de la retraite, achat immobilier ou bien peut-être changement d'activité... etc
L'investissement est donc pour le très long terme et le but recherché est la croissance maximale du capital.

J'ai donc opté au sein du portefeuille pour une part majoritaire en fonds actions ; l'objectif étant d'arriver aux alentours de 90% en actions/produits dérivés/matières premières, les 10% restant servant à des ajustements et pouvant être placés sur des fonds monétaires ou des livrets bancaires par exemple.
(les 90% ne sont bien sûr pas figés !)

La question cruciale est donc comment répartir ces 90% du portefeuille entre des fonds actions, des produits dérivés type certificats ou trackers dividendes, et de l'or physique. La réponse est difficile à donner et chacun pourra vous proposer sa stratégie !
N'étant pas encore un vrai expert en la matière, j'ai décidé de commencer par investir sur des supports que je comprends tels les fonds actions, l'or physique et quelques certificats open-end (pas d'échéance). L'investissement sur des titres vifs est trop compliqué pour moi pour l'instant ; néanmoins je m'intéresse par ailleurs de plus près aux trackers dividendes (investissement sur un ensemble de sociétés offrant les plus gros dividendes et/ou les plus belles perspectives de croissance des dividendes).

Ces supports étant déterminés je tente de diversifier au maximum la poche actions à travers un choix d'OPCVM actions, même si je reste convaincu qu'une trop grande diversification ou dilution amène de moins bons rendements. Je pense qu'il n'est pas possible de saisir toutes les opportunités d'investissement existant dans le monde donc à chacun d'avoir ses propres convictions.
Les miennes sont, à l'heure actuelle, l'Europe de l'Est ou les pays émergents d'une manière générale, les petites ou moyennes entreprises et les matières premières.

En espérant avoir été assez clair ;)
Si vous avez des commentaires ou suggestions, n'hésitez pas !
Sylvain